La saison des melons de Cavaillon est lancée. De type charentais jaune, avec une chair orangée soutenue, le fruit attend toujours son homologation label IGP, indication géographique protégée.
Un label qui pourrait donner le melon à ce fruit. Le melon de Cavaillon rêve toujours d'obtenir l'indication géographique protégée (label IGP). Celui-ci définit les caractéristiques auxquelles ce produit de terroir ne doit pas déroger. Un Graal que les producteurs tentent d’obtenir depuis six ans, car il est synonyme de gage de qualité pour les clients et de traçabilité.
L'indication géographique protégée (IGP) est, en effet, un label qui permet à un produit d'être valorisé au niveau européen par rapport à son aire géographique de fabrication. Par exemple, pour les melons de Cavaillon, on considère que leurs caractéristiques sont directement liées à la ville dans laquelle ils sont produits.
La méthode pour reconnaître un "bon melon de Cavaillon"
Le syndicat des maîtres melonnier de Cavaillon se bat depuis plusieurs années pour obtenir ce label. "C'est la cerise sur le gâteau. On a un terroir très ensoleillé, avec tout un savoir-faire depuis des générations. Ça permet vraiment de le reconnaître avec un logo IGP ", souligne Léa Gerin, présidente du syndicat des maîtres melonniers de Cavaillon.
Selon Ghislain Jean, de la Ferme de Nogaret à Monteux, on reconnaît un melon de Cavaillon à plusieurs aspects. De l'extérieur, il doit avoir un aspect bien tranché, une écriture régulière et fine, et un pédoncule qui cerne. À la dégustation, il est fondant, a du jus et de la tenue en bouche, et le consommateur sent des arômes et pas seulement du sucre. En 2022, 3 000 tonnes de melons ont été commercialisées.