Un an après l’explosion de 3000 bouteilles de gaz dans un entrepôt à Jonquières dans le Vaucluse, le 17 février 2017, deux suspects, un Drômois et un Vauclusien, ont été identifiés et mis en examen. Ils avaient été interpellés fin décembre pour une série de départs de feux volontaires.
Un an après l’explosion de 3000 bouteilles de gaz dans un entrepôt à Jonquières dans le Vaucluse, le 17 février 2017, deux suspects ont été identifiés et mis en examen. Ils avaient été interpellés fin décembre pour une série de départs de feux volontaires avec vols.
Une quarantaine de départs de feux
Un habitant de Pierrelatte, dans la Drôme, et un autre de Bollène, dans le Vaucluse sont soupçonnés d’être à l’origine de l’explosion de 3000 bouteilles de gaz, le soir du 17 février 2017, dans l’entrepôt de la société Sotrimo, à Jonquières, dans le Vaucluse. Les deux hommes, âgés de 20 et 24 ans, avaient été interpellés à la fin d’année dernière pour une toute autre affaire. Ils sont poursuivis pour une quarantaine de départs de feux, commis dans le sud de la France.
En conflit avec son ancien employeur
Selon le Dauphiné, Alex Perrin, procureur de la République de Valence a indiqué que « le Drômois était en conflit avec Sotrimo (filiale du groupe Charles André à Montélimar, ndlr)," par qui il avait été licencié.
Les deux hommes ont été présentés à un juge d’instruction de Valence et mis en examen pour "incendie volontaire de nature à créer un danger pour les personnes". L'un a été incarcéré, tandis que le second a été placé sous contrôle judiciaire. Ils encourent dix ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende.