Le maire d'Orange Jacques Bompard, contre qui le parquet a requis deux ans de prison et cinq ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts, devra attendre le 16 mai pour connaître le jugement du tribunal correctionnel de Carpentras (Vaucluse) initialement prévu jeudi.
Jacques Bompard, maire d'Orange (Vaucluse) comparait depuis le 15 mars dernier devant le tribunal correctionnel de Carpentras avec sa fille et son gendre pour deux affaires datant de 2003 et 2004, alors qu'il était encore élu du Front national.
Le parquet a requis deux ans de prison et cinq ans d'inéligibilité pour prise illégale d'intérêts. Mais Jacques Bompard devra attendre le 16 mai prochain pour connaître le jugement du tribunal correctionnel de Carpentras (Vaucluse) initialement prévu ce jeudi. La décision a été prorogée d'une semaine.
"Le parquet a pris des réquisitions extrêmement lourdes, demandant de la prison ferme ou avec sursis au tribunal", avait déclaré en marge de l'audience Me Benoît Fleury, l'avocat de M. Bompard, le maire d'Orange, qui exerce désormais ses fonctions sous l'étiquette de la Ligue du Sud.
L'enquête avait démontré que la commune vendait des biens immobiliers, rachetés par les prévenus via des Sociétés civiles immobilières (SCI) puis revendus par celles-ci moyennant d'importantes plus-values.
Dans ce dossier, Jacques Bompard avait été mis en examen en décembre 2010 suite à la plainte d'un exploitant viticole orangeais, Bernard Jaume, ancien membre du FN.