Vaucluse : reprise de l'activité à l'usine Raynal et Roquelaure

Après un mois d'arrêt dû à la hausse des prix de l'énergie et des matières premières, l'activité a repris ce lundi 30 janvier à l'usine Raynal et Roquelaure de Camaret-sur-Aigues, dans le Vaucluse.

"Ça commençait à être long, on est content, lance un salarié avant de passer le portail de l'usine. Pourvu que ça continue, que ça ne s'arrête plus." Le groupe agroalimentaire Cofigeo, qui détient les marques William Saurin, Garbit ou encore Raynal et Roquelaure, a repris son activité ce lundi 30 janvier. La production avait cessé fin décembre en raison de la hausse des prix de l'électricité et du coût des matières premières.

Cette première journée de reprise a été consacrée au nettoyage en profondeur de l'usine. La reprise de la fabrication des plats cuisinés est prévue mardi 31 janvier. Un soulagement pour les employés. "Ca fait du bien", glisse l'un d'eux.

"On est tranquille pour le premier semestre, après il faut voir ce qui va se passer, temporise Jocelyn Prophète, délégué syndical de la CFDT entendu par l'équipe de France 3 Provence-Alpes sur place, Frédérique Poret et Dalila Iberrakene. Mais on est déjà content de revenir travailler. Les gens sont heureux de retrouver leur usine".

Augmentations tarifaires dans la grande distribution

Une réunion avec la direction et les représentants syndicaux s'est tenue ce lundi matin. "Selon la tendance qui se dessine, on ne poursuivrait pas le chômage technique, indique Jocelyn Prophète. D'après les premiers dires de notre direction générale, elle aurait passé les augmentations des tarifs chez 80 % des enseignes de grande distribution pour cette année 2023. Car c'est LA grosse problématique. Si on ne répercute pas les augmentations, on travaille à perte."

Une facture d'électricité multipliée par 10

Cofigeo avaient fermé ses quatre principaux sites de production en janvier : Pouilly-sur-Serre, dans l'Aisne, de Capdenac, dans l'Aveyron, de Lagny-sur-Marne, en Seine-et-Marne et de Camaret-sur-Aygues.

800 salariés, sur les 1 200 que compte le groupe, avaient été placés au chômage technique. Ils ont pu toucher environ 70 % de leur salaire le temps de la mise à l'arrêt.

"Avec une facture annuelle pour les énergies passant de 4 à 40 millions d’euros, cette décision est devenue inévitable pour protéger notre entreprise et ses salariés", avait déclaré le président du groupe Mathieu Tomazeau, dans le communiqué.

En France, les quatre sites Cofigeo touchés par la pause forcée du mois de janvier ont repris leur activité ce lundi 30 janvier.

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