Le groupe nucléaire fançais Areva a annoncé hier la suppression de 5000 à 6000 emplois dans le monde, dont une majorité en France.
Les employés du site de Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône sont inquiets. Ils sont près d'un millier à travailler chez Areva.
Après une perte vertigineuse de 4,8 milliards d'euros pour la seule année 2014, le groupe nucléaire français a annoncé une forte suppression d'emplois d'ici 2017. Entre 5000 et 6000 dans le monde, soit 18 % de ses salariés. En France, entre 3000 et 4000 personnes seraient concernées.
Au site de Cadarache, à Gréoux-les-Bains, dans les Bouches-du-Rhône,les salariés d'Aréva sont inquiets. Aucune information n'a filtré sur leur avenir. Ils sont un millier à travailler sur place pour le groupe nucléaire français.
"Sur la base du volontariat"
Le directeur général Philippe Knoche a annoncé que la direction s’engageait à « tout faire pour que tout départ se fasse sur la base du volontariat ».Le directeur général et son directeur des ressources humaines ont rencontré hier les syndicats pour le début des négociations.