Euro 2016 : flambées de violence à Marseille, le premier bilan

La journée de samedi a été marquée par des rixes entre supporters sur le Vieux-Port, des images de guérilla urbaine qui ont précédé ce premier match au stade Vélodrome. Au réveil, le bilan est lourd, 35 blessés.

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Des incidents se poursuivaient dans la nuit de samedi à dimanche après le match Angleterre-Russie à Marseille, où une série d'affrontements, notamment entre supporters, a fait 35 blessés, dont un Anglais, dans un état critique depuis la fin de l'après-midi.

L'intérieur du Vélodrome lui-même n'a pas été épargné par les scènes de violence : à la fin d'Angleterre-Russie, des échauffourées ont éclaté entre les supporters des deux camps, après une charge des Russes - dont le pays organisera le Mondial-2018.

Une fin de soirée mouvementée

Cette fin de a été marquée par quelques empoignades, quelques projectiles lancés et des bousculades dans les travées, mais à un degré de violence bien moindre que celui atteint quelques heures plus tôt dans le centre-ville de Marseille.

Vers 00h30, sur le Vieux-Port où ont convergé jeunes Marseillais, supporters anglais et quelques supporters russes, les CRS tirent à plusieurs reprises des grenades lacrymogènes, pour permettre la fermeture des derniers bars. Sur la Canebière, des jeunes se livrent à des courses avec la police. Le bilan est pour l’heure provisoire.

Une enquête de l’UEFA

Selon l'agence britannique PA, l'UEFA compte rapidement ouvrir une enquête et aurait laissé entendre que la Russie encourait des sévères sanctions après le comportement de ses supporters. Le sélectionneur russe Leonid Slutski a affirmé n'être au courant de rien en conférence de presse :

Je ne suis pas au courant de ce qu'il s'est passé autour des stades. Ce n'est pas la meilleure chose qui accompagne le foot. Je ne peux pas commenter ce dont je ne suis pas au courant".


Côté anglais, on se dit très déçu par ces rixes : "La Fédération anglaise est très déçue par ce qu'il s'est passé et elle condamne ces comportements", a déclaré Mark Whittle, directeur de la communication de la FA. "C'est aux autorités de rendre justice. Nous, on demande que les supporters se comportent de façon correcte".
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