Incidents OM-OL: un huis-clos partiel au Vélodrome pour commencer

Les premières sanctions sont tombées pour Marseille: lacommission de discipline de la Ligue de football professionnel a infligé jeudià l'OM un huis-clos partiel au stade Vélodrome à titre conservatoire, en attendantla fin d'une instruction sur les graves incidents du match contre Lyon, dimanche.

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Le huis-clos partiel, décidé par la commission de discipline de la LFP, concerne les virages nord et sud jusqu'au 15 octobre, date de la convocation des dirigeants marseillais. Seule la rencontre face à Angers, le 27 septembre est donc impactée pour le moment.

Cibler les fauteurs de troubles

Marseille, représenté au siège de la Ligue par son directeur général Philippe Perez et le secrétaire général Cédric Dufoix, pouvait craindre le pire en raison de la résonance prise par les événements au Vélodrome et s'en sort finalement avec des dégâts moins rudes que redoutés. Mais il devra patienter jusqu'à l'issue de l'instruction pour connaître définitivement son sort.
Le président de la commission de discipline Sébastien Deneux a insisté sur la volonté de "cibler les fauteurs de trouble". Mais rien ne dit que les sanctions s'arrêteront là pour l'OM tant les images du choc face à l'OL ont marqué les esprits.
Jets de bouteilles en verre, déclarations fracassantes du président Vincent Labrune, mannequin représentant le "traître" Mathieu Valbuena, ex-Marseillais parti rejoindre les Lyonnais, pendu à un gibet: l'affiche du week-end en L1, interrompue durant une vingtaine de minutes, a renvoyé une image détestable du football français, à 9 mois de l'Euro-2016, et provoqué une avalanche de critiques, notamment venant de la sphère politique.


Labrune et Aulas devront s'expliquer

Le ministre des Sports, Patrick Kanner, s'est ainsi déclaré "choqué et furieux" avant de mettre clairement la pression sur la LFP:

"A la Ligue de mesurer les bonnes réponses mais j'espère qu'elles seront fortes."


Autre aspect du dossier: "un contexte de récidive" pointé du doigt par Sébastien Deneux et qui a motivé le huis-clos partiel infligé à l'OM.
Le "casier judiciaire" du club marseillais est en effet bien rempli.
L'OM est sous le coup d'un sursis pour un huis-clos partiel du Vélodrome à la suite d'incidents lors de OM-Nice la saison dernière. Il a également déjà disputé deux rencontres de L1 en étant sanctionné d'un huis clos partiel cette saison (fermeture du bas du virage nord pour Marseille-Caen et Marseille-Troyes), pour, notamment, "jets d'un pétard et d'objets à proximité du gardien de but bastiais ayant entraîné à deux reprises l'interruption de la rencontre" lors de la dernière journée de l'exercice précédent.
Deux autres protagonistes de cette soirée n'ont pas non plus échappé à l'oeil de la commission. Les présidents de l'OM et de l'OL Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas, qui s'étaient attaqués verbalement par voies de presse, devront aussi s'expliquer sur leurs déclarations le 15 octobre. Sébastien Deneux a évoqué des propos "qui peuvent ressortir d'une forme de manquement à l'éthique".

"Je constate que factuellement (l'arbitrage) c'est toujours, toujours dans le même sens"

avait tonné Vincent Labrune que Jean-Michel Aulas avait ensuite qualifié de "guignol".
Enfin en ce qui concerne les tacles distribués sur la pelouse, Romain Alessandrini, exclu pour une énorme faute sur Valbuena, a pris trois matches de suspension dont un avec sursis.
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