François Hollande a exprimé "sa profonde émotion et son soutien aux forces de l'ordre", après la mort d'un douanier ce lundi matin lors d'une intervention des douanes à Toulon.
"Le président de la République tient à faire part de sa profonde émotion et de son soutien aux forces de l'ordre qui s'engagent chaque jour pour protéger les Français", indique l'Elysée dans un communiqué..@fhollande adresse ses condoléances à la famille du douanier décédé lors d'une perquisition judiciaire dans le Var https://t.co/cIU2ANBrgC
— Élysée (@Elysee) 23 Novembre 2015
Un douanier a été tué lundi matin lors d'une intervention des douanes dans le quartier de Saint-Jean-du-Var à Toulon par un homme qui a ouvert le feu avant d'être interpellé.
Un deuxième douanier a été blessé par ces tirs, et transporté en urgence à l'hôpital.
Un policier a également été blessé par balle, plus légèrement, au bras, lors de l'interpellation.
Le tireur, âgé de 33 ans, connu de la justice pour des affaires d'usage de drogue et d'outrage à des policiers, a été placé en garde à vue, a précisé le procureur. - Avec AFP -
Hommage au douanier tué en accomplissant son devoir. Rien n'arrêtera notre détermination à lutter contre le trafic d'armes. #Toulon
— Manuel Valls (@manuelvalls) 23 Novembre 2015
L'Unsa Douanes exprime sa "douleur" et sa "colère"
L'Unsa Douanes a exprimé sa "profonde douleur" et sa "colère" après la mort d'un douanier le matin même lors d'une intervention des douanes à Toulon.
"Le syndicat Unsa Douanes fait part de sa profonde douleur suite au décès d'un des siens, et à la blessure d'un second douanier et d'un policier lors d'une opération douanière liée à un trafic d'armes à Toulon", déclare le syndicat dans un communiqué.
"Après le décès de nos deux collègues à Paris le 13 novembre dernier, c'en est trop (...) Mais aujourd'hui, c'est la colère qui prédomine car seul le prix du sang semble pouvoir générer le réveil des consciences", ajoute le syndicat qui dénonce le manque de "moyens humains et matériels" des Douanes.
"Comment la DGDDI (Direction générale des douanes et droits indirects) peut-elle justifier la déshérence dans laquelle se trouve aujourd'hui cette administration régalienne non prioritaire jusqu'au 13 novembre 2015? (...) Cette fois, assurément, la question posée devra recevoir une réponse que nous souhaitons humaine, politique et proportionnelle à la gravité et la douleur", conclut le syndicat.