Revue de presse : la France en quête d'une coalition internationale contre l'Etat islamique

Au sommaire de cette revue de presse : l'offensive diplomatique de François Hollande pour durcir la guerre contre Daech, les dangers du salafisme dont se réclament les terroristes du 13 novembre et la ville de Saint-Denis, inquiétante vitrine du communautarisme. 


Jour après jour, la France d’après les attentats fait la Une de la presse.
"Une France en quête d’une coalition contre l’Etat islamique", titre Le Monde. François Hollande a entamé un marathon diplomatique, cette semaine, pour tenter de renforcer la riposte internationale contre Daech. Cameron, Obama, Merkel, Poutine… Le président fait la tournée des alliés mais la tâche s’annonce difficile, souligne le quotidien, car il s’agit d’établir une stratégie commune avec des partenaires qui sont loin de partager les mêmes objectifs.

"La France est-elle sur trop de fronts ?" s’interroge La Croix. Car l’armée française multiplie les opérations extérieures, en Syrie et en Irak, mais aussi au Mali, dans le golfe de Guinée, ainsi qu’en Centrafrique et au Liban. Et selon les experts qui s’expriment dans le journal, notre pays n’en a pas les moyens : "à force de vouloir être présents partout, on en vient à être suffisants nulle part" regrette François Heisbourg, de la Fondation pour la recherche stratégique.

De son côté, Libération propose une plongée au cœur du salafisme, cette mouvance radicale de l’islam dont se réclament les terroristes du 13 novembre. Cet intégrisme est-il "l’antichambre du jihadisme" ? questionne le quotidien.Tous les salafistes ne sont pas des terroristes, souligne Laurent Joffrin, mais la plupart des terroristes connus à ce jour sont passés par le salafisme.
Et selon l’éditorialiste, les mieux placés pour combattre cette maladie qui gangrène leur religion sont les musulmans eux-mêmes. Il faut les encourager dans cette voie afin d’éviter les amalgames au sein de l’opinion.

Cet islam radical progresse dans les banlieues, et notamment à Saint-Denis, près de Paris, où l’assaut du raid a été lancé mercredi dernier. La ville est un "concentré de communautarismes" révèle Le Figaro : on y trouve des "fast food 100% halal" et des salons de coiffure avec des salles réservées aux femmes voilées. Ces dernières sont de plus en plus nombreuses et surtout, de plus en plus jeunes. Ainsi, dans les boutiques de vêtements traditionnels, les voiles intégraux pour fillettes à partir de 6 ans s’arrachent comme des petits pains.


A lire aussi dans la presse régionale : 

Nice Matin revient sur la mort d'un douanier tué hier matin à Toulon. Alors qu’ils effectuaient une surveillance dans le cadre d'une enquête pour trafic d'armes, les douaniers se sont faits tirer dessus. Un homme de 33 ans a ouvert le feu avec un fusil d’assaut. Bilan : un mort et deux blessés.
Selon le procureur de Toulon qu’a rencontré France 3 Côte d’Azur, aucun élément recueilli par les enquêteurs ne permet de relier ces faits à un éventuel acte terroriste. Le tireur était connu de la justice pour usage de drogue et outrage à des policiers. Cet homme, qui a été placé en garde à vue, "n'était pas connu des services douaniers et ne faisait pas l'objet d'une fiche S", a précisé le porte-parole de la douane.

Le petit bleu d'Agen, lui, salue la solidarité des grands chefs qui participeront le 3 décembre prochain à une opération au profit des Restos du coeur. Au total, ils seront une soixantaine dans 9 villes de France à mitonner un repas gastronomique dont l'intégralité des recettes sera reversée aux Restos qui entament leur 31e campagne d'hiver. 
Parmi ces généreux cuisiniers, dix chefs normands ont répondu présent, ajoute France 3 Haute-Normandie. A Rouen, le dîner aura lieu dans une salle prestigieuse, "l'atelier Claude Monet", face à la cathédrale. Le principe : un repas gastronomique à 90 euros par personne. Au menu : cappuccino de potimarron, terrine de canard, coquilles saint-Jacques, quasi de veau, camembert mariné et finger au chocolat. 

De son côté, La nouvelle république des Pyrénées évoque la fin de plusieurs mois d'isolement pour le petit hameau d'Aranou, situé au-dessus d'Argelès-Gazost dans les Hautes-Pyrénées. Emportée par un glissement de terrain en février dernier, la route départementale 7 a rouvert hier. 
Pour la vingtaine de familles qui habitent le hameau, c'est la fin de longs mois de galère et d'isolement, précise France 3 Midi-Pyrénées. Ce hameau s'était en effet retrouvé coupé du monde le 27 février dernier, après que 250 000 tonnes de terre gorgées d'eau par d'importantes précipitations aient dévalé la montagne, emportant tout sur leur passage. L'éboulement n'avait pas fait de victime mais il avait littéralement arraché la route d'accès au hameau.
 
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