Au sommaire de cette revue de presse : le drame des naufrages de migrants en Méditerranée, l'épineux projet de déchéance de la nationalité qui sème la zizanie et le projet "Réinventer Paris" qui va transformer la capitale.
De son côté, Libération dit "stop" à la déchéance de nationalité. Le projet de réforme constitutionnelle, qui doit être présenté demain à l’Assemblée, sème le désordre à gauche comme à droite. Le quotidien évoque "un fiasco" qui s’est joué en plusieurs actes, depuis le fameux discours de François Hollande le 16 novembre à Versailles. Le texte n’a cessé d’être remanié. Pour le faire adopter, il faut réunir la majorité des 3/5e du Parlement réuni en congrès à Versailles.
Le Figaro, lui, doute que ce congrès ait lieu car cette question de la déchéance de nationalité déchaîne les passions et les hostilités. Dans tous les cas, souligne le journal, que le président renonce au congrès ou que le texte soit rejeté à Versailles, le prix à payer sera très lourd, à un an et demi de la présidentielle.
Plusieurs journaux comme Aujourd'hui en France, Le Monde, La Croix et Libération évoquent le projet "Réinventer Paris", lancé par la maire de la capitale, Anne Hidalgo. Il s'agit d'un grand concours architectural qui vise à aménager 22 lieux comme des friches industrielles, d’anciennes gares ou des bâtiments défraîchis. Les lauréats viennent d’être dévoilés et leurs projets sont ambitieux, comme cette forêt qui enjambera le périphérique et abritera un village de maisons, des restaurants, des crèches et un potager.
A lire aussi dans la presse régionale :
A la Une de La dépêche du Midi : une dizaine d'hommes ont été arrêtés hier à Toulouse et à Pau lors d'une vaste opération de police dans le milieu des gens du voyage. Ils sont soupçonnés du viol collectif de deux jeunes filles sur le parking d'une boîte de nuit de Ramonville, en Haute-Garonne, le mois dernier. Une quarantaine de fonctionnaires de la sécurité départementale appuyés par une soixantaine de gendarmes mobiles et un hélicoptère ont procédé à ces interpellations, précise France 3 Midi Pyrénées.
De source judiciaire, les deux jeunes femmes, de 19 et 20 ans, ont été violées par une dizaine d'individus aux abords d'une discothèque dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier. Les personnes interpellées ont entre 20 et 30 ans et appartiennent à la communauté des gens du voyage. Elles ont été placées en garde à vue.
Toujours au chapitre "faits divers", le Courrier Picard évoque un contrôle qui a mal tourné, hier, sur l'autoroute A28, près d'Abbeville, dans la Somme. Une voiture de migrants a percuté des douaniers qui ont répliqué avec leurs armes. Deux agents ont été blessés.
Les faits se sont déroulés vers 8h30, précise France 3 Picardie, à l'occasion d'un contrôle dans le cadre du dispositif de surveillance mené par les douanes et la gendarmerie en raison de l'augmentation du nombre de migrants se rendant en Angleterre via Calais.
Une course poursuite s'est engagée entre les forces de l'ordre et une Volvo immatriculée au Royaume-Uni qui cherchait à leur échapper. Un barrage été mis en place pour stopper le véhicule sur une aire d'autoroute. Le conducteur a alors foncé sur deux douaniers : les fonctionnaires ont été blessés, dont un gravement aux jambes. Leurs collègues ont ouvert le feu sur la voiture qui a pu être arrêtée un peu plus loin. Le conducteur de la Volvo, un jeune homme qui se prétend de nationalité irakienne, a été placé en garde à vue. 9 autres migrants étaient à bord.
Le Havre Libre et La Charente libre, évoquent quant à eux la fermeture annoncée des cimenteries Lafarge en Charente et en Seine-Maritime. Au total, 260 salariés sont concernés sur les deux sites qui vont être reconvertis, soit 116 à La Couronne (Charente) et 144 au Havre.
France 3 Poitou-Charentes précise que 61 salariés se verront proposer des solutions de reclassement en France d'ici la rentrée. 28 départs en retraite sont également prévus sur le site de La Couronne qui sera transformé en usine de broyage. Les 27 salariés restants travailleront dans la future usine.
Selon France 3 Normandie, l'usine du Havre sera elle aussi transformée en centre de broyage, avec des matériaux importés de Grèce ou d'Espagne. Des précisions seront apportées plus tard sur le calendrier de cette restructuration.
