Au sommaire de cette revue de presse : Pedro Almodovar épinglé dans l'affaire "Panama Papers", Daech frappé à la tête avec l'élimination d'une centaine de ses chefs, une contre-enquête sur les "Molenbeek à la française" et la Seine-Saint-Denis, haut lieu du trafic de drogue.
Le quotidien nous apprend également que le réseau offshore est l’antichambre des divorces. Par peur de se faire dépouiller par leurs "ex", les grandes fortunes montent de complexes circuits financiers. Ils sont nombreux à avoir fait appel à la firme panaméenne Mossack Fonseca pour protéger leurs millions des appétits de leur chérie.
Une bonne nouvelle à la Une du Figaro : Daech commencerait sérieusement à avoir du plomb dans l’aile. "L’Etat islamique recule" se réjouit le quotidien pour qui la libération de Palmyre n’était qu’un début. Une centaine de leaders djihadistes auraient été tués par les raids de l’aviation américaine. Le califat a perdu près de 40% de son territoire ainsi qu’une partie de sa fortune. Aussi, il a dû diviser par deux le salaire de ses combattants.
De son côté, Libération propose une contre-enquête sur les "Molenbeek à la française" dénoncés par le Ministre de la Ville, Patrick Kanner. Le journal s’est rendu dans trois communes désignées comme des terreaux du djihadisme.
Si le salafisme gagne en effet du terrain à Roubaix, Saint-Denis apparaît plus comme une ville métissée que communautaire. Selon les habitants, l’image qu’on donne de la ville n’est pas juste. Aucun jeune de la commune n’est connu pour avoir rejoint l’Etat islamique.
Le "9-3" ne serait donc pas un vivier djihadiste. En revanche, il est sans conteste un haut lieu du trafic de drogue. Dans leur enquête baptisée "Seine-Saint-Denis Connection", Les Echos révèlent que dans certaines cités, l’argent de la drogue paie les loyers, les courses au supermarché et les factures d’électricité. A elle seule, cette économie (plus vraiment souterraine) générerait un chiffre d’affaires annuel de 1 milliard d’euros.
A lire aussi dans la presse régionale :
Né à Paris sur la place de la République, le mouvement citoyen "Nuit debout" gagne du terrain en France. Selon La République des Pyrénées, il prend de l'ampleur dans le Béarn : ils étaient 8 au début sur la place Clémenceau de Pau et 200 samedi dernier. Le même jour, 2000 personnes étaient rassemblées à Lyon sur la place Guichard nous apprend France 3 Rhône-Alpes. L'objectif est bien la poursuite du débat participatif soulevé par le projet de loi Travail. Selon la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Rhône, la nuit s'est passée sans incident. Les participants à cette première "Nuit debout lyonnaise" se sont dispersés dans le calme vers 7h du matin. De nouveaux rassemblements nocturnes sont prévus dans la capitale des Gaules.
Le Midi Libre, lui, revient sur une manifestation qui a dégénéré, hier après-midi, dans le centre-ville de Montpellier. De violentes échauffourées ont opposé Kurdes et Turcs sur la place de la Comédie.
Cette manifestation était organisée pour défendre le gouvernement turc, précise France 3 Languedoc-Roussillon. Pour montrer leur opposition, une centaine de militants kurdes s'étaient regroupés place de la Comédie. Ils portaient des drapeaux du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan). Sur leurs étendards, le visage d'Abdullah Öcalan, emprisonné en Turquie depuis février 1999.
Quelques échauffourées ont éclaté entre les deux camps. Un important dispositif de CRS a formé un cordon de sécurité autour des militants pro-kurdes et la manifestation pro-gouvernement turc s'est poursuivie un peu plus tard.
Trois militants du PKK ont été interpellés. Deux policiers ont été légèrement blessés.
"Un Australien brise le rêve de Boonen" titre le Courrier Picard, évoquant la course cycliste Paris-Roubaix remportée par l'Australien Mathew Hayman.
Ce dernier a donc privé le Belge Tom Boonen d'un cinquième sacre dans la "reine des classiques".
Le Suisse Fabian Cancellara, triple vainqueur de la course, a été définitivement retardé sur chute, ajoute France 3 Nord Pas-de-Calais. Cancellara a bouclé les 257,5 kilomètres du parcours avec un retard de sept minutes.
Le champion du monde, le Slovaque Peter Sagan, a réussi à éviter la chute de Cancellara en passant au-dessus de son vélo grâce à un numéro d'acrobate. Il a pris finalement la 11e place de cette 114e édition.