A la une de vos journaux : le récit de l'assaut violent hier à Saint-Denis, la présence probable d’Abdelhamid Abaaoud qui souligne les failles des services de renseignement européens, les pépinières de kamikaze en Syrie et l'attitude indigne des députés mardi à l'Assemblée.

Ce matin, sans surprise, toute la presse fait le récit de l’assaut à Saint-Denis. Parmi eux, Aujourd’hui en France qui a interrogé le directeur du Raid, Jean-Michel Fauvergne. Il raconte la violence de l’assaut et comment les hommes du raid ont perdu leur effet de surprise quand la porte blindée n’a pas cédé à la charge explosive qu’ils avaient installée.
 
Cet assaut a été suivi et raconté de long en large par tous les médias, presque jusqu’à saturation... une parenthèse justement sur cette addiction à l’info en continu qui nous tient parfois rivé à notre télé. Il y a l’envie d’être informé bien sûr mais aussi selon un psychologue Interrogé par 20 minutes, "une pulsion voyeuse qui est aussi une volonté de maîtriser ce qui nous échappe. Et dans cette volonté, les chaînes d’info en continu sont autant un remède qu’un poison".
 
Fin de la parenthèse médiatique... Libération met en Une « Abdel Amid -Aba Oud, visage de la terreur et  symbole aussi d’un jihad sans frontières. Sa présence probable à Paris met en évidence les failles des services antiterroristes européens. Et ce paradoxe : "Si les individus circulent librement, les fiches de renseignements elles, restent bloquées aux frontières".
 
Malgré tout  écrit Le Figaro, "la police a porté hier un premier coup aux terroristes islamistes". Une expression qui s’accorde au féminin avec cette femme kamikaze qui se serait fait exploser. Une première sur le sol français note le quotidien. Et un pas de plus dans la volonté de terreur et la mobilisation générale décrétées par l'Etat islamqiue estime un islamologue : "Jusqu’à récemment, les organisations terroristes n’avaient recours aux femmes kamikazes que lorsqu’elles étaient affaiblies. Aujourd’hui, l’État islamique et Daech les utilisent au fait de leur puissance"
 
On lira dans Aujorud’hui en France la description de ce que le journal appelle des pépinières de kamikaze...Il y en aurait une centaine en Syrie, des cellules mobiles pour éviter les bombes de la coalition. Le quotidien évoque aussi cette drogue, le Captagon, donnée aux combattants pour doper leur attention, efface la peur et se donner l’illusion de la toute-puissance. Les analyses des corps des jihadistes tués hier et vendredi diront s'ils en avaient absorbé. Ce qui expliquerait en partie leur comportement mécanique et leur extrême résolution décrites par les victimes.
 
Effacer la peur et le manque.. Ce n’est pas possible pour les enfants, qui ont perdu leur père ou leur mère dans les attentats du 13 novembre... Pour Le Monde, ces enfants sont les victimes invisibles de ces attaques. Le journal explique comment ils pourront devenir des pupilles de la Nation, un statut mal connu créé après la Grande  guerre. Et de noter qu’avec les attaques terroristes et les opérations extérieures de l’armée, le nombre le nombre de ces pupilles ne fait qu’augmenter chaque année.
 
Aujourd’hui en France sort le carton rouge pour fustiger attitude indigne de certains députés qui, mardi à l’Assemblée nationale, ont hué le gouvernement : un "accroc magistral" qui a déclenché la fureur sur les réseaux sociaux et qui se paiera peut-être encore davantage dans les urnes...

Les hommages suite à la mort de Jonah Lomu, l’ailier néo-zélandais "plaqué par la maladie" à 40 ans (L’Equipe) : l’homme rapide et puissant était aussi un monstre d’humilité et de gentillesse...Des qualités qui font bien défaut à certains un ce moment.
 

A lire également dans la presse régionale 


Tous les quotidiens régionaux reviennent sur l’assaut à Saint-Denis. Mais les Unes s'articulent entre récit de cette journée et préoccupations locales.
 
La Dépêche du Midi se demande si les polices municipales françaises  vont utiliser le supplément d’armes mis à leur disposition sur décision du chef de l’Etat. Ce sont les maires qui décident ou non de l’attribution d’armes aux effectifs policiers de leur ville. Depuis les attentats de Charlie Hebdo, plusieurs communes ont franchi le pas. A Albertville en Savoie, trois policiers municipaux sont armés depuis début novembre. Le reportage de France 3 Alpes. 

La République des Pyrénées s’intéresse à Xamen, une start-up paloise qui a mis au point un drone capable de voler sans danger dans une atmosphère explosive (Atex). Concrètement, cela signifie que 4-8 X DUAL ATEX « peut aller dans des atmosphères explosives, entrepôts gaziers, raffineries, sociétés chimiques pour, par exemple, détecter les fissures sans qu'une étincelle ne se produise", explique Thierry Bleau, directeur général de Xamen Technologies à France 3 Aquitaine. Et d’ajouter : "Jusqu'à présent, pour inspecter une infrastructure, on mettait quatre hommes sur une nacelle ATEX et ils vérifiaient avec leurs yeux. Là, on envoie un drone et, en temps réel, les hommes à terre peuvent immédiatement identifier les problèmes". Et cela peut aussi épargner des vies...

Centre Presse le journal de l’Aveyron pense que le département a touvé un remède au fléau des déserts médicaux. Maisons de santé, opération séduction en direction des étudiants, l’Aveyron s’en sort mieux que les autres "grâce aux efforts que nous avons consentis depuis plus de 10 ans en permettant aux internes hospitaliers d’effectuer une partie de leurs stages chez des praticiens aveyronnais" expliquait en octobre dernier au journal le président du Conseil de l’Ordre des Médecins en Aveyron. Ailleurs en France, on tente aussi de juguler le phénomène. A Domats, un village de 855 âmes dans le nord-ouest de l’Yonne, la mairie a embauché propres médecins dans un centre de santé. Elle était la deuxième commune de France à tenter l’expérience : deux ans après, le bilan est largement positif nous dit France 3 Bourgogne.




L'actualité "" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Régions
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité