Commencée jeudi en fin d'après midi, l'évacuation du camps de Roms de Gerland se poursuivait vendredi matin. A l'origine, il s'agissait d'empêcher l'extension du camp existant, désormais c'est l'expulsion du camp principal sur décision de justice.
Hier, il s'agissait d'une procédure de flagrance : déloger des caravanes fraîchement installées sur un terrain attenant au campement de la rue de Surville, non loin du port Edouard Herriot. Un terrain dévolu normalement à l'accueil- parfaitement officiel et légal- de gens du voyage, qui se seraient plaints de cette intrusion.
Ce matin, il s'agit d'une expulsion, l'exécution d'une décision du Tribunal de Grande Instance de Lyon, prononcée par la justice le 16 juin dernier.
250 personne étaient initialement recencées sur trois "squats" : les site de la rue de Surville et du boulevard Chambaud Labruyère dont l'occupation aurait débuté vers le mois de février.
Aujourd'hui les personnes concernées, au courant de la situation avaient déjà commencé à quitter le camp. D'après les autorités, une proposition de relogement a été effectuée pour les familles avec enfants de moins de un an, femme enceinte et personnes malades. Toujours selon les même sources, 70 % des personnes résidant sur ce camps seraient présentes depuis moins de trois mois.
Sur le site des gens du voyage précité, on avoue être soulagé de ce départ. Depuis l'installation sauvage de Roms dans l'immédiate proximité, les conditions sanitaires se seraient notablement dégradées : dépôts d'ordures sauvage et présence de rats.