Deuxième journée du procès et voilà Michel Neyret déjà en difficulté devant l'avalanche de questions du président du tribunal. Après 6h d'interrogatoire hier et une nouvelle audition ce matin, l'ex-commissaire doit bien reconnaître des "erreurs"...
Deuxième journée d'audience pour Michel Neyret, poursuivi notamment pour "corruption". La question centrale est posée, celles de ses relations avec le milieu et les contreparties qu'il en tirait. Hier, l'ex-patron de la police judiciaire de Lyon a du s'expliquer sur ses contacts réguliers avec les indicateurs de police. Pour lui, rien là d'anormal pour créer une relation de confiance et obtenir des informations de qualité. Il fait nénamoins amende honorable, reconnaît avoir demandé un traitement bienveillant pour certains de ses informateurs mais pour "des infractions mineures".
"Je pensais maîtriser cette relation. Je me suis trompé" - Michel Neyret
Hier, Michel Neyret a été quelque peu déstabilisé par les questions nombreuses et très précises qui lui étaient posées. Ce matin, Michel Neyret a du encore préciser la nature exacte de sa relation avec Gilles Benichou, l'un des ses corrupteurs présumés, celui précisément qui le sollicitait pour obtenir des informations confidentielles sur des affaires en cours : "Je reconnaîs que Monsieur Benichou a été un grand manipulateur, j'en ai été victime même si j'ai du mal à l'admettre" a-t-il reconnu
Paul Satis et Matthieu Boudet suivent pour nous le procès de Michel Neyret à Paris. Voici leur compte rendu à la mi-journée :