En 30 ans, la Semaine de la presse et des médias est devenue un rendez-vous incontournable du calendrier scolaire. Un évènement qui en grandissant a pris de l’ampleur et vu naître de nombreux projets au sein des établissements scolaires. Un travail indispensable de décryptage de l’information.
Un travail qui pour beaucoup d'élèves ne se limite plus à une seule semaine par an. Et c'est tant mieux. C’est le cas dans un collège d’Epinal dans les Vosges qui propose à ses élèves des ateliers pour apprendre à débusquer les fausses nouvelles, ces fameuses fake news diffusées en masse sur le net. Un atelier animé par un professeur de français et une documentaliste à l’origine du projet. Face à eux, des adolescents hyper connectés qui au fil des séances développent leur esprit critique et apprennent à repérer rumeurs et fausses informations.
Quand j’ai un doute et que je m’intéresse au sujet, je vais aller voir sur plusieurs sites pour vérifier. Si c’est la mort d’une star par exemple, je regarde si c’est toujours la même chose, pour voir si c’est vrai ou pas. Alexis, élève de 4ème
Journalistes en herbe
C’est un support fréquemment choisi par les enseignants et leurs élèves à l’occasion de la Semaine de la presse à l’école, le journal. Et dans certains établissements ce projet éphémère est devenu pérenne. Comme au lycée Auguste Chevalier à Domfront dans l’Orne où une dizaine d’élèves de première et de terminale participent au sein du Club Presse à la rédaction du journal du lycée baptisé "Le P’tit Chevalier" qui traite de l’actualité local, nationale et même internationale. Une expérience qui selon certains a changé leur regard sur le monde et fait naître chez d’autres une vocation. Comme Jérémy, rédacteur en chef et instigateur du projet il y a deux ans, qui semble avoir trouvé sa voie.On peut très bien aller dans une école et découvrir que ce n’est pas ce qui nous plait. Là c’est vrai que comme on touche à tout, les interviews, on suit des évènements ou sont présents les medias professionnels, ça nous permet vraiment de voir ce que c’est, et moi ça me conforte dans mon envie de devenir journaliste.