Ce dimanche 6 juillet à 10h, un automobiliste a percuté un animal sur la RD106, entre Saint-Nizier-du-Moucherotte et Grenoble. Il s'agirait d'un loup, mais cela ne sera confirmé que lorsqu'on aura retrouvé l'animal. Blessé à l'arrière-train, il a été recherché tout l'après-midi, en vain.
Vers 10 heures ce dimanche 6 juillet, un automobiliste a percuté un animal sur la route départementale 106 entre Saint-Nizier-du-Moucherotte, dans le Vercors, non loin de Grenoble. Selon les premiers éléments, il s'agirait d'un loup. Mais aucune autorité ne peut l'affirmer officiellement : tant que l'animal n'a pas été retrouvé, il faut considérer qu'il pouvait aussi s'agir d'un gros chien.
L'automobiliste ne s'est pas arrêté. C'est la conductrice qui roulait derrière qui a alerté son voisin... garde-chasse. Celui-ci est parti sur les lieux et est tombé face à l'animal, dans un ravin voisin de l'accident, où la bête s'était réfugiée. Le témoin a pu observer que l'animal - un loup, donc, selon lui - était blessé à l'arrière-train. Le choc avait été relativement violent : le pare-choc de la voiture est resté sur la route.
Enfuie dans les bois, la bête a été activement recherchée dimanche après-midi, sans succès.
Un loup blessé peut devenir dangereux. Le secteur est un lieu de promenade. Quelques fermes et habitations ne sont pas très éloignées. Mais si des précautions ont été prises, comme la fermeture de deux chemins de grande randonnée, les autorités affirment qu'il n'y a pas de grand danger pour l'homme.
Si l'animal est retrouvé et qu'il s'agit bien d'un loup, les autorités assurent qu'elles tenteront de le soigner. Mais s'il est dangereux, le préfet pourrait autoriser qu'il soit abattu. L'espèce étant protégée, une telle autorisation est indispensable. Elle pourrait même passer par la Ministre de l'environnement, Ségolène Royal. L'intéressée s'était justement exprimée sur la question des loups, samedi après-midi, jugeant que le loup était "trop protégé" aujourd'hui en France.