Les Zadistes ne désarment pas. Alors que les travaux de débardage avaient repris, ce jeudi 4 décembre au matin, le chantier a de nouveau été interrompu par l'arrivée d'opposants au projet.
Ce jeudi, peu après 8 heures, deux bûcherons, encadrés par quatre vigiles, s'étaient remis au travail pour défricher le terrain sur lequel le Center Parcs doit sortir de terre. Moins d’une demi-heure plus tard, une vingtaine d’opposants au projet débarquait. Pas d’affrontement, mais le patron a décidé de suspendre de nouveau les travaux. Des gendarmes sont ensuite arrivés sur place.
A 300 mètres de là, d'autres opposants avaient érigé un petit barrage pour empêcher les camions d'arriver sur le chantier. Deux engins ont été bloqués.
Les forces de l'ordre ont tenté une conciliation avec les Zadistes. Les gendarmes ont expliqué aux opposants qu'ils étaient hors la loi. Un huissier s'est de nouveau rendu sur place pour constater l'empêchement des travaux.
Au final, seul un camion a pu décharger sa cargaison, sous escorte des gendarmes, et après de longs palabres. La société de débardage entend porter plainte "pour entrave à la liberté de travailler".
>>> Reportage de Jordan Guéant & Maxime Quémener
Et pendant ce temps-là, du côté des partisans du Center Parcs, la résistance s'organise. Des élus ont prévu de se réunir lundi prochain, à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs. Ils affirment que "ce Center Parcs est légitime, et que le processus démocratique, que contestent les opposants, a bien été respecté".
>>> Reportage de Marion Feutry & Jérôme Ducrot