Charcuterie : la teneur en gras et en sel va baisser

Les professionnels de la charcuterie, industrielle comme artisanale, se sont engagés lundi à réduire de 5% la teneur en gras et en sel de leurs produits d'ici 2016. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

durée de la vidéo : 00h01mn57s
©F3 Alsace

Les charcutiers vont réduire de 5% la teneur en gras et en sel de leurs produits

Un accord collectif a été signé au ministère de l'Agriculture entre le ministre Stéphane Le Foll, Robert Volut président de la Fédération nationale des industriels charcutiers, traiteurs, transformateurs de viandes (FICT) qui représente près de 80% des établissements, et Joël Mauvigney président de la confédération nationale des charcutiers traiteurs (CNCT) qui représente plus de la moitié de ces artisans. Cet accord vise "à diminuer de 5% le taux moyen en sel et gras par la fixation de seuils maximaux en sodium et en lipides, avec, comme objectif final, une inscription de ces seuils dans le code des usages de la charcuterie", qui est le référentiel dans la commercialisation des produits de charcuterie et "contribue au contrôle du caractère loyal et marchand des produits", indique le ministère.

La FICT s'était déjà engagée en 2010 à réduire de 5% le taux moyen de gras et de sodium pour 9 familles de produits de charcuterie, dans une charte de progrès nutritionnel (ou "charte PNNS"). Afin de poursuivre ses efforts, le secteur de la charcuterie industrielle, rejoint par la charcuterie artisanale, a souhaité s'inscrire dans la démarche des accords collectifs du Programme national pour l'alimentation (PNA) en s'engageant sur 12 nouvelles catégories de produits de charcuterie. Le respect de ces seuils doit permettre "d'écarter les 15% en volume de produits les plus gras ou les plus salés au sein de chacune des 12 familles de produits": jambons cuits choix et standard, épaules cuites supérieure, choix et standard , saucisses fumées, andouillettes, boudins noirs, pâtés et mousses de canard, pâtés en croute, saucissons cuits, cervelas pour un volume total de 184.000 tonnes, selon le texte.

Le secteur s'engage également dans une démarche d'amélioration de la gestion et de la réduction des emballages des entreprises, ainsi que dans la réduction de 10% l'indice de fréquence des accidents du travail avec arrêt. Les charcuteries contribuent aux apports en sel (deuxième contributeur en sodium après le pain et la panification sèche, c'est-à-dire les biscottes et pains grillés) et en lipides (quatrième contributeur chez les adultes, cinquième chez les enfants) des Français. Il existe plus de 6.000 charcuteries artisanales et 295 établissements de charcuterie industrielle en France, pour des chiffres d'affaires respectifs de 1,8 milliard et 5,7 milliards d'euros.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information