Depuis mercredi 1er mars, les médecins peuvent prescrire des activités physiques aux personnes atteintes d'affections de longue durée : du sport sur ordonnance.
Patricia Martin n'est pas une sportive comme les autres, elle souffre de diabète. Pour atténuer les effets de la maladie, elle vient ici deux fois par semaine depuis un an.
A Cournon-d'Auvergne, une salle de sport, n'est pas comme les autres. Elle propose un accompagnement adapté aux pathologies de certains clients.
Depuis ce 1er mars, 30 affections de longue durée permettent de se faire prescrire des séances de sport sur ordonnance. Parmi elles, les maladies coronaires, la cirrhose ou encore l'insuffisance respiratoire.
Le sport sur ordonnance doit favoriser le suivi par les médecins traitants. Ils pourront échanger avec les professeurs d'activités physiques adaptées sur l'évolution des capacités des patients.
Pour l'instant, les prescriptions ne sont pas remboursées par la sécurité sociale. Mais ce paradoxe peut jouer un rôle dans l'efficacité du dispositif. Et le secteur privé pourrait s'emparer du créneau. Certaines mutuelles proposent déjà le remboursement d'activités physiques.