Violences volontaires sur mineur : deux institutrices de Haute-Loire face au tribunal

Deux enseignantes de Vieille-Brioude, en Haute-Loire, comparaissaient, mardi après-midi, devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay pour violences volontaires sur mineurs de moins de 15 ans.
Intervenant: Maître Jean-Louis Terriou, avocat des parties civiles

Deux enseignantes de Vieille-Brioude en Haute-Loire comparaissaient, mardi après-midi, devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay pour violences volontaires sur mineurs de moins de 15 ans.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Deux institutrices d’une école de Haute-Loire étaient jugées, mardi, devant le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay. Il leur était reproché des méthodes d'un autre temps : fessées, cheveux tirées, claques ou exclusion des enfants de 5 à 7 ans dans le couloir de l'école.
Deux familles se sont portées parties civiles.

A la barre, deux enseignantes quinquagénaires, chevronnées, mais qui ont connu toutes deux des problèmes personnels. L'une est visée par deux enfants de CE1.
Cheveux tirés, claques. L'institutrice reconnait des gestes inappropriés, « j'avais des problèmes de discipline mais je ne suis pas un montre » dit-elle pour s'excuser.
Le cas de sa collègue de grande section-CP est plus grave. Une douzaine de témoignages mettent en cause ses méthodes. Elle traitait certains enfants de limaces, criait en classe, parfois donnait des coups sur la tête des enfants avec un livre ou un cahier. Mais pour elle, ce n'était pas de la violence et l'affaire a pris une ampleur disproportionnée.

Ce n'est pas l'avis de l'avocat des parents de Ronand et Mathis, qui ont révélé l'affaire en portant plainte. Selon Maître Jean-Louis Terriou, avocat des parties civiles : « il s’agissait de punitions qui allaient au-delà de ce qui était raisonnable. On a des enfants qui ne voulaient plus aller à l’école, on a des enfants qui avaient peur, on a des enfants qui avaient des problèmes d’incontinence… »
Pour le Procureur de la République, l'école doit être un sanctuaire pour l'enfant, et les preuves sont nombreuses. Il ne s'agit donc pas d'un complot contre les institutrices comme certains le laissent entendre.

Le procureur a requis une peine symbolique de 500 euros d'amende contre la première enseignante et une peine un peu plus lourde contre la seconde : 500 euros également plus deux mois d'emprisonnement.



Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information