Depuis deux ans, des chats disparaissent à Grenoble et ses alentours. Et ces dernières semaines, le constat s'aggrave. Plusieurs associations de protection des félins tirent la sonnette d'alarme.
Ce vendredi 24 mars, Marie-Noëlle Chanel, présidente de l'association l'Ecole du chat libre à Grenoble remplit des gamelles de croquettes.
Elles sont destinées aux chats libre -des félins errants mais stérilisés- à la Via Ferrata, à Grenoble. Mais dans les contenants, il reste encore de quoi nourrir les matous. Et pour cause : un seul chat occupe ce site, contre 17 félins deux semaines plus tôt.
Une diminution d'effectifs notable, et constatée dans la plupart des points de nourrissage. Mais où sont passés ces chats ? Peu de cadavres ont été retrouvés par les associations. Ce qui impliquerait donc que les félins aient été transportés ailleurs.
Les associations envisagent plusieurs hypothèses pourraient expliquer ces disparitions. La première : la vente de peau de chat en Suisse, où la tannerie des peaux de félins n'a été interdite par la loi qu'au début 2013. Pour les associations, le fait qu'ils aient été consommés n'est pas non plus à exclure. Si cette pratique semble improbable en France, elle l'est peut-être moins chez nos voisins helvétiques.
En 2014, FranceInfo consacrait d'ailleurs un article à cette question : "Ai-je le droit de manger mon chat ?". Mais cette pratique était alors "extrêmement marginale".
Denière hypothèse : peut-être ont-ils été tués par des riverains qui les considèrent comme nuisibles ? Pourtant, ils régulent la population de rongeurs et leur rôle écologique est important.
Les chats domestiques également concernés
Ce qui inquiète aussi les protecteurs des chats, c'est que ces disparitions s'étendent aux félins domestiques, de plus en plus nombreux à disparaître ces dernières semaines. Il est donc recommandé d'être vigilant si vous possédez un matou.