C'est le cauchemar des jardiniers ! La pyrale du buis, qui a fait d'énormes dégâts dans les parcs et jardins l'an passé est de retour. Dans le Grésivaudan, plusieurs communes lancent une campagne d'information en ce début de printemps 2017. Le moment de traiter est venu !
L'hiver a été long et froid mais les larves ont résisté au grand dam des jardiniers.
Les pyrales du buis, ce sont ces petites chenilles vertes et noires arrivées de Chine il y a une dizaine d'années. Elles ne sont pas dangereuses pour les animaux ou l'homme mais sont dévastatrices pour nos massifs et particulièrement invasives.
L'insecte vorace est particulièrement résistant et s'il fait autant de dégâts cette année qu'il en a fait l'an passé, il n'y aura bientôt plus aucun massif de buis dans la région.
Plusieurs communes du Grésivaudan lancent l'alerte comme ici à Lumbin. Il faut absolument commencer à traiter ses massifs en ce début de printemps pour empêcher les larves de se développer et l'insecte de proliférer.
Pour lutter contre la pyrale, il existe notamment un produit bio, le bacille de Thurenge. Il s’agit d’une bactérie qui paralyse la chenille. Elle ne peut plus se nourrir et meurt.
Il y a aussi des insecticides plus « classiques » qui ont l’inconvénient de détruire aussi d’autres insectes non nuisibles.
Enfin, il y a le "système D", et les "solutions maison" comme ce piège à pyrales inventé par un retraité de Saint-Paul-de-Varces en Isère.