Comment faire cohabiter le loup et le pastoralisme. la question était au coeur du débat organisé ce samedi 19 août au col du Glandon en Savoie. Eleveurs, élus ou chasseurs en provenance de toute l'Europe réclament de nouvelles mesures pour lutter plus efficacement contre cet animal protégé.
A 1900 m d'altitude, au col du Glandon, entre Oisans et Maurienne, c'est un grand rendez-vous annuel depuis 2014. Et depuis 20014, le loup est immanquablement au coeur des débats.
Parmi les invités cette année, le co-fondateur de l'association Suisse "Pour un territoire sans grand prédateur". l'avis sur la question de Georges Stoeffel est tranché : "S'il existe une espèce en voie de disparition dans notre Arc Alpin, c'est l'Homme Alpin, qu'il faut protéger".
Qu'ils viennent de Suisse, d'Italie, d'Allemagne ou d'ailleurs en Europe, tous sont unanimes. Ils estiment "que les tirs d'abattage sont insuffisants " pour leur permettre de protéger leurs troupeaux contre le loup. Ils dénoncent les traités internationaux et notamment la Convention de Berne qui se préoccupent de la protection du loup.
En France, le ministère de l'Agriculture a annoncé le mercredi 9 août qu'il réaliserait "à l'automne une étude prospective sur l'avenir du pastoralisme en présence du loup",