Ce vendredi 16 septembre 2016, une explosion vraisemblablement due au gaz est survenue dans bâtiment de la rue Pierre Palliot, à Dijon, peu après 9 heures. Selon le dernier bilan, il y a 20 personnes choquées psychologiquement et blessées, dont deux en urgence absolue (source préfecture).
Cet immeuble de deux étages, situé dans une arrière-cour borgne entre deux maisons rue Pierre Palliot, a été soufflé peu après 9 heures. Il s'agirait d'une explosion de gaz. Le premier bilan faisait état de neuf blessés. Dans un communiqué de presse, la préfecture de Côte-d'Or précisait : « 8 évacuées vers l’hôpital, dont une urgence absolue et une à deux victimes encore sous les décombres ». Mais un nouveau point dressé par la directrice de cabinet de la préfète parle désormais de 20 blessés dont deux en urgence absolue.
L'explosion a été ressentie dans tout le quartier des Perrières, situé à l'arrière de la gare de Dijon, comme en témoigne ce tweet.
Une explosion vient d'avoir lieu rue Guillaume Tell à Dijon. Je ne sais pas à quoi cela est dû mais mon bureau à bien tremblé ! #Dijon
— Manon Bourgeois (@Manon_Dijon) 16 septembre 2016
Le quartier a été bouclé, les habitants confinés. Les services de secours se sont rapidement activées pour dégager les blessés des décombres. François Rebasmen, le maire (PS) de Dijon s'est rendu sur place, accompagné d'adjoints. Selon lui, il s'agirait d'une « explosion domestique ». Le Directeur départemental de la Sécurité Publique, Thierry Alendé, et Pauline Jouan, la directrice du cabinet de la préfète de Côte-d'Or, sont également sur les lieux. La préfecture confirme qu'il n'y a pas de réseau de canalisation de gaz de ville dans cet immeuble. Tout acte terroriste est exclu.
Une cellule de crise a été ouverte à la préfecture de Côte-d'Or. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été installée à proximité de l'immeuble effondré : au 37, rue Guillaume Tell. La salle Devosge est mise à la disposition des sinistrés. Il pourrait y avoir des relogements parmi les riverains également. Des maisons ont pu être touchées dans leurs strucutures.
Les premiers témoignages recueillis par Sylvain Bouillto et Jean-Louis Saintain :