Le mouvement de colère des blouses blanches de mardi 8 novembre est en fait l'évocation d'un profond malaise dans les services de santé publiques. Mais surtout une profession est en souffrance : infirmier. 87% sont des femmes, elles sont 600 000 en France. 

Le manque de personnels et une forte sollicitation
Les infirmières l'ont dénoncé lors de la journée d'action du 8 novembre : le manque de moyens humains. Elles sont sous pression, très sollicitées, dans des institutions où le droit à l'erreur n'est pas possible.
Par conséquent, les burn-outs sont très fréquents, le taux d'absentéisme est de 10%
Plus grave, cet été, 5 personnes de la profession ont mis fin à leurs jours.

Seule un week-end pour 20 patients
Par exemple, une infirmière a raconté avoir été seule pour s'occuper de 20 patients durant tout un week-end.
En théorie, il faudrait 2 infirmiers et 2 aides-soignants pour 20 patients, soit 4 fois plus de personnel.

Le rythme de travail plus soutenu
Autre constat fait par les personnels soignants : le rythme de travail plus soutenu. 
Le temps de transmission des dossiers des patients à l'équipe suivante prenait 30 minutes, maintenant il s'est réduit à 15-20 minutes.

Infirmières libérales, elles aussi concernées
Elles dénoncent la course "au rendement", celui qui s'effectue déjà en milileu hospitalier.



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