Région Bourgogne Franche-Comté : où en est le projet I-SITE BFC ?

L’innovation et la recherche sont au cœur d’un projet baptisé "I-Site BFC". Celui-ci a été retenu par un jury international et devrait permettre à l'université de Bourgogne Franche-Comté d’attirer de nouveaux talents. Mais, il reste quelques interrogations.

"I-Site BFC", qu’est-ce que c’est au juste ?

L’université de Bourgogne et de Franche-Comté a répondu à un appel à projet dans le domaine de la recherche.
Elle a déposé un projet baptisé "I-Site BFC". Celui-ci a été retenu par un jury international parmi treize autres projets fin janvier 2016. Cette reconnaissance va permettre de bénéficier d’importants financements pendant 10 ans pour mener des recherches dans trois domaines : matériaux avancés, ondes et systèmes intelligents, territoires et aliments pour une qualité de vie durable..

"I-Site BFC" est le fruit d’un travail d’équipe qui a été mené pendant deux ans par quinze partenaires :

• six établissements de l’université de UBFC (université de Bourgogne Franche-Comté)
• quatre structures hospitalières de BFC
• les organismes nationaux de recherche et l’Ensam de Cluny

Ils ont travaillé en concertation avec le monde des entreprises, avec les milieux socio-économiques et les collectivités territoriales.

A quoi va servir "I-Site BFC" ?

"Ce projet I-SITE est une sorte d’accélérateur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche en région et un booster de l’économie pour la tirer vers des économies plus innovantes", explique Annie Vinter, présidente provisoire d’UBFC.

I-SITE a 70 partenaires industriels. "Leur mission est de participer à des programmes de recherche qu’on pourra développer en commun et également de contribuer à définir de nouvelles formations qui répondent à leurs besoins et qui puissent booster le développement économique local."

"Le projet I-SITE prévoit à la fois des actions pour attirer des talents internationaux (cela peut aussi permettre de faire revenir des cerveaux français qui étaient partis à l’étranger) et pour conforter des talents de chez nous que l’on a en interne et sans lesquels on n’aurait jamais pu gagner ce projet."

Quand les premiers projets seront-ils lancés ?

"On a été lauréats. On est très heureux d’avoir réussi ce concours. Mais, pour le moment, on ne sait pas quel budget nous sera alloué. On a construit un projet qui nécessite environ 10 millions d’euros de subventions par an donnés par l’Etat. Mais, au jour d’aujourd’hui, on ne sait pas exactement ce qu’on va recevoir. L’ensemble du processus n’est pas terminé et il est possible qu’on ne sache pas avant juin ou juillet quel budget nous sera alloué pour qu’on puisse faire ce projet."

"Si tout va bien, on devrait pouvoir lancer de premiers appels d’offre et de premières actions entre septembre et octobre 2016", conclut Annie Vinter.