3 des 12 personnes mises en garde à vue à Rennes dans le cadre d'une affaire de vols de moteurs, ont été remises en liberté. La gendarmerie de Bretagne a procédé dimanche à l'arrestation, en région parisienne, d'une vingtaine de personnes impliquée dans cette filière de recels de moteurs volés.
Sur la vingtaine de personnes interpellée ce dimanche, 12 suspects dont les têtes de ce réseau avaient été mises en garde à vue à Rennes. Ce mardi, elles ne sont plus que 9 à être encore entendues par les enquêteurs.Depuis 2 ans, les enquêteurs de la section de Recherches de la gendarmerie de Rennes étaient sur la trace d’un vaste réseau de recels de moteurs de bateaux. L’enquête a menée les gendarmes bretons jusqu’en région parisienne où la filière, très organisée et structurée organisait le rassemblement des moteurs pour un départ hors du territoire français via des camionnettes.
Ressortissants moldaves
En 2012, où l’on constate une recrudescence des vols des moteurs de bateaux, dans les chantiers navals et les ports bretons, une cellule d’enquête a été créée associant les brigades de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-d’Armor, ainsi que l’OCLDI (office central de lutte contre la délinquance itinérante). Rapidement sont identifiés des ressortissants moldaves installés en région parisienne.Plusieurs interpellations ont eu lieu en 2013. Dans le cadre d’une nouvelle commission rogatoire, délivrée par un magistrat de la JIRS(Juridiction inter régionale spécialisée de Rennes), la cellule d’enquête a poursuivi ses investigations pour mettre à jour les filières de recel et l’organisation criminelle de ce réseau.