Même s’il n’existe pas de quotas de débarquement pour le bar, ce poisson bénéficie depuis 2011 d’un plan de gestion et notamment des mesures de régulation des captures. Une régulation des captures qui concerne les professionnels mais cible aussi la pêche récréative.
Des mesures de gestion complémentaires ont également été proposées, pour l’ensemble de ces zones.
-L’ arrêt biologique d’un mois à prendre entre le 1er janvier et le 31 mars.-Des limitations de capture par navire.
-Des seuils de prises accessoires de bar par marée pour les pêcheries.
-La commission Bar souhaite également qu’un système d’AEP (Autorisation Européenne de Pêche) par zone soit mis en place dans le cadre d’un plan de gestion de l’espèce à long terme.
Un effort est aussi demandé aux pratiquants de pêche récréative.
il serait question d'autoriser la capture d'un bar par personne et par jour.Une mesure très mal perçue par les pêcheurs plaisanciers et qui serait d'après eux de nature à déstabiliser l'économie de la pêche loisir.
Une récente étude estime qu'il faudrait diminuer de 80% les quantités de bar pêchés au large de nos côtes.
Principaux visés les chaluts pélagiques mais aussi la pêche loisir qui représenterait 30% des captures en Europe. Un chiffre contesté par les plaisanciers.Les pêcheurs plaisanciers estiment que si les professionnels ne prenaient des bars de 42cm au lieu de 36cm cela suffirait à préserver la ressource.
Un argument qu'ils vont tenter de faire entendre à la commission européenne.
Regardez le reportage de Catherine Aubaile et Christian Polet