Cinq des sept personnes assignées en résidence jusqu’au 12 décembre ont témoigné de leur situation. Elles ont déposé un recours devant le tribunal administratif, qui prendra sa décision de demain dimanche.
Le 26 novembre dernier, la police est intervenue pour interpeller sept personnes dans six domiciles différents, suite à des perquisitions administratives. Elles sont « susceptibles de créer de graves troubles à l’ordre public à travers des actions violentes" selon la Préfecture d’Ille-et-Vilaine.
Ces personnes font partie, selon la Préfecture, d’une frange radicale de l’ultra gauche.
Cinq d’entre elles témoignent ce samedi de l’intervention policière. « Toutes les personnes ont été plaquées au sol, la police était armée de fusils d’assaut, on a tous été menottés et on est resté une demi-heure au sol » témoigne l’une des personnes aujourd’hui assignées à résidence.
Elles sont suspectées d'avoir participé à deux manifestations, mais démentent tout faits violents. Elles ont déposé un recours devant le tribunal administratif, qui prendra sa décision ce dimanche.