Le Modern Express se situe ce samedi soir à 108 milles nautiques de l’embouchure de la Gironde (soit environ 200 km). Il dérive au sud-est à une vitesse de 2 à 3 noeuds. Vendredi l'opération de remorquage a échoué, et les conditions météo n'ont pas permis une nouvelle intervention ce samedi.
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Ce samedi soir, le navire se situe à 108 milles nautiques de l’embouchure de la Gironde (environ 200 km). Il dérive au sud-est à une vitesse comprise entre 2 et 3 noeuds. Les conditions météorologiques se sont dégradées ce samedi, avec des rafales à 70 km/h et des creux de près de 6 mètres.
En début d’après midi, l’hélicoptère Caïman de la Marine Nationale en provenance de la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic a pu hélitreuiller les deux spécialistes du renflouement de la société Smit Salvage, sur la frégate anti-sous-marine Primauguet. Le blessé léger lors de l'opération de vendredi a alors pu être évacué.
Hélitreuillage des spécialistes sur le cargo
En cours d’après-midi, à la suite d’un vol de reconnaissance, l’équipe spécialisée en sauvetage a été hélitreuillée à bord du Modern Express. Le temps nécessaire à la préparation du passage de remorque et les conditions météo limites ont conduit à l’imiter l’intervention à une reconnaissance précise du navire. Elle a permis de préparer au mieux la prochaine tentative de remorquage dès qu’une fenêtre météo se présentera. La reconnaissance s'est terminée vers 17h et l'équipe a pu rejoindre le Primauguet.
Images de l'hélitreuillage à bord du Modern Express
Images Marine Nationale - L'hélitreuillage samedi 30 janvier 2016 de deux spécialistes de la société "SMIT SALVAGE" et briefing sur la FASM Primauguet
La météo se dégrade
La météo sur zone est en dégradation, avec un vent de force 6 et des rafales à 70 Km/h, une mer très forte (force 6) avec des creux de 4 à 6 mètres. Le cargo, dérive de façon importante et se rapproche de la côte. A 200 milles nautiques, environ 370 km au sud ouest de la pointe de Penmarch mardi, il est ce samedi matin à 120 milles de l'embouchure de la Gironde.
Une gîte impressionnante
Plusieurs experts maritimes ont estimé vendredi qu'un "désarrimage de la cargaison", couplé à du mauvais temps, pourrait avoir causé la gîte initiale. "Si la cargaison n'est pas suffisamment arrimée, un grand coup de gîte, le bateau peut en effet se faire surprendre par du mauvais temps. Tous les arrimages de l'intérieur peuvent larguer et la cargaison part d'un bord, le bateau se retrouve alors complètement déséquilibré", a estimé le vice-amiral Frédéric Maurice, délégué départemental de la Société nationale de sauvetage en Mer (SNSM) pour le Finistère et ancien commandant des forces maritimes du Pacifique.
Des moyens conséquents
Les moyens sont toujours très importants sur zone et comprennent l’Abeille Bourbon, remorqueur basé à Brest affrété par la Marine Nationale, avec une équipe de «Smit Salvage» à son bord, la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet, avec un hélicoptère Lynx à son bord, deux remorqueurs espagnols, engagés par la société «Smit Salvage», mandatée par l’armateur, ainsi que le bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Argonaute affrété par la Marine Nationale, avec des moyens de lutte antipollution spécialisés.
Rappel des faits
Ce 29 janvier 2016 en début d’après-midi, une opération de sauvetage a été engagée afin de remorquer uncargo en détresse le Modern Express, immatriculé à Panama. Cette tentative a échoué, le câble a cassé en raison du mouvement important des bateaux, provoqué par une très forte houle. La gîte du navire est stabilisée et le bateau ne présenterait pas d’entrée d’eau apparente. L’ensemble de l’équipage, composé de 22 personnes, de nationalité philippine selon la presse espagnole, a été évacué mardi par des hélicoptères de sauvetage espagnols dans des conditions de mer très difficiles. Ce navire de commerce de construction assez récente (2001), de type roulier et long de 164 mètres naviguait du Gabon vers Le Havre, lorsqu'il a lancé un appel de détresse ce mardi. Il se situait alors à 200 milles nautiques (environ 370 kilomètres) dans le sud-ouest de la pointe de Penmarch. Il transporte 3600 tonnes de bois débité en fardeaux et des engins de travaux publics.
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