Dans le cadre de l'état d'urgence, un Orléanais, récemment converti à l'islam, est tenu depuis novembre dernier de rester chez lui. Une assignation à résidence qu'il contestait devant le tribunal administratif. Sa demande d'annulation vient d'être rejetée en référé.
Le 19 novembre dernier, le domicile d'Adrien Chansard, un Orléanais récemment converti à l'Islam est perquisitionné. On lui reproche entre autres d'avoir été en contact avec des djihadistes.
Depuis, Adrien Chansard est assigné à résidence, il doit se présenter quotidiennement deux fois au commissariat de Police.
Pour cet aide-soignant dans une maison de retraite, ces obligations compromettent sa situation professionnelle tout en ne reposant sur aucune preuve tangible. Selon son avocat, Patrick Communal, l'assignation à résidence "de son client repose sur des notes blanches des renseignements généraux dans lesquelles rien n'a été vérifié puisque Adrien Chansard n'a jamais été auditionné par un service de police".
L'avocat d'Adrien Chansard demandait l'annulation d'assignation à résidence de son client.
Cette requête a été rejetée en référé par le Tribunal administratif d'Orléans le 9 décembre. Adrien Chansard dispose désormais de 15 jours pour faire appel devant le conseil d'Etat.