L'avenir de cette espèce venue du Canada déchire la mairie et les défenseurs des animaux.
Le maire de Monthermé souligne depuis plusieurs semaines les problèmes posés par les quelque 80 oies bernaches venues du Canada et installées sur les rives de la Meuse : beaucoup de déjections et même quelques agressions de la part des volatiles.
Selon le quotidien, plusieurs communes étaient prêtes à accueillir les oies de Monthermé, tout comme un refuge animalier du Calvados. Le problème est que les oies bernaches sont inscrites en France sur la liste des espèces nuisibles depuis 2010. Il est par conséquent interdit de les déplacer sur le territoire.
L'espèce étant aussi inscrite sur la liste des espèces dont la chasse est autorisée (et étant régulièrement chassée), la mairie de Monthermé a choisi une solution radicale : tuer les oiseaux devenues trop nombreuses et impossible à déplacer. Un choix autorisé par le préfet qui a signé un arrêté dans ce sens le 13 juillet, à condition que la mise à mort ait lieu de nuit. Une grande partie des oies a été tuée dans la soirée du 26 juillet.
Selon Vincent Marche, journaliste en charge du dossier à L'Union, une quinzaine d'oies bernaches seraient encore présentes à Monthermé, dont certaines touchées par les tirs. Certaines semblent ne plus pouvoir voler.
Voir l'interview du maire de Monthermé
L'avenir de cette espèce venue du Canada déchire la mairie et les défenseurs des animaux.
Interview : Alain Bernard, Maire (SE) de Monthermé.
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©France 3 Champagne-Ardenne