Les gardes à vue des cinq jeunes gens, interpellés dans le cadre de l'enquête sur le mitraillage le 12 juin de la gendarmerie de Bastia, siège du groupement de gendarmerie de Haute-Corse, ont pris fin sans qu'aucune charge ne soit retenue, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Les interpellations avaient eu lieu mercredi matin à Bastia et Ghisonnacia (Haute-Corse). Les enquêteurs avaient remonté la piste jusqu'à ces cinq personnes, placées en garde à vue au commissariat de Bastia et à la brigade de recherche de Borgo, à partir de la moto incendiée retrouvée peu après les faits près de l'hôpital de Bastia.
Trois d'entre eux avaient été remis en liberté dès jeudi, les deux derniers ayant été relâchés vendredi. L'un des jeunes interpellés avait été extrait de la maison d'arrêt de Borgo (Haute-Corse) pour être entendu. Aucune charge n'a été retenue contre eux.
La façade de la caserne de gendarmerie de Montesoro avait été mitraillée à l'arme automatique, le 12 juin au petit matin, quelques heures avant une visite du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.
Une vingtaine d'impacts ont été relevés par les enquêteurs. Le tir aurait été effectué par une personne montée sur un véhicule à deux roues.