Attentat contre le Club Med de Cargese (Corse du Sud).

Un attentat s'est produit vers 4 heures 30 du matin dimanche contre la discothèque du Club Méditerranée de Cargese. Les dégâts matériels sont très importants. Il n'y a pas de blessé.

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L'explosion s'est produite vers 04H30 et a provoqué des dégât matériels relativement importants dans la discothèque de quelque 400 m2, mais sans faire de victime, aucune personne ne se trouvant sur place à ce moment là.




Le parquet anti-terroriste de Paris n'a pas été saisi.

L'attentat n'a pas été revendiqué et l'enquête confiée à la section de recherches de la gendarmerie. Ce dimanche soir, le parquet anti-terroriste de Paris n'est toujours pas saisi. L'affaire reste pour le moment entre les mains du procureur de la république d'Ajaccio. Xavier Bonhomme s'est d'ailleurs déplacé sur les lieux en fin d'après-midi
Des démineurs se sont rendus sur place pour sécuriser la zone et procéder aux habituels relevés d'indices.


Le FLNC a déposé les armes.

Le Club Méditerranée de Cargèse, à une soixantaine de kms Nord d'Ajaccio, sur la côte occidentale de la Corse, a été plusieurs fois la cible d'attentats revendiqués par les clandestins du Front de libération nationale de la Corse (FLNC). Mais, pour la première fois depuis sa fondation, en 1976, le FLNC a annoncé, le 25 juin dernier dans un communiqué authentifié, la mise en oeuvre d'un "processus progressif de démilitarisation" pour favoriser l'action politique afin de mettre en oeuvre les réformes votées depuis plusieurs mois par l'Assemblée de Corse, dont la majorité est de gauche. Ces réformes concernent notamment la co-officialité de la langue corse et du français, l'instauration d'un statut de résident pour protéger l'île des ravages de la spéculation foncière et immobilière, une fiscalité spécifique et une adaptation en ce sens de la constitution française. "Dès la parution de notre communiqué, avait souligné le FLNC, nous récusons toute paternité d'actions militaires sur les territoires corse et français." Le Front, dont l'acte de naissance fut une première "nuit bleue" (série d'attentats) pour dénoncer la bétonisation de l'île, la spéculation et la colonisation de peuplement, a ensuite plusieurs fois observé des trêves dans ses actions militaires. Mais c'est la première fois qu'il annonçait un dépôt effectif des armes, "l'heure étant venue pour notre organisation, selon le communiqué du 25 juin, d'intensifier la lutte dans un cadre public".



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