La Collectivité Territoriale de Corse (CTC) a inauguré samedi la nouvelle halte du Ricanto et la gare entièrement rénovée de Vivario. Deux investissements au service d'une politique de développement ferroviaire qui a déjà coûté 400 millions d'euros.
Le Ricanto a désormais sa halte ferroviaire, inaugurée ce matin. Elle s'inscrit dans un programme de renforcement des 238 km de voies ferrées insulaires. 140 millions d'euros ont été prévus sur dix ans, financés par la CTC, l'Etat et l'Europe.
"C'est une orientation et des choix politiques en matière d'aménagement, de préservation de l'environnement, de service à la population et cela a un coût", défend le président des Chemins de Fer de la Corse Michel Stefani.
L'an dernier, la douzaine de trains en fonction a accueilli plus d'un million de voyageurs. Une hausse de la fréquentation que la CTC voudrait voir se développer. Cette dynamisation du train passe aussi par la rénovation de sites existants, comme la gare de Vivario.
"Nous avons choisi de remettre le train sur les rails mais de le moderniser pour trois raisons : améliorer les entrées et sorties de villes, améliorer le confort du trajet sur Bastia et Ajaccio et desservir l'activité touristique", explique Paul Giacobbi, président du Conseil exécutif de Corse.
D'autres projets sont déjà à l'étude, comme la réouverture de la voie ferrée de la Plaine orientale ou la mise en circulation d'un tram-train à Ajaccio.
Le reportage de Stella Rossi, Ludovic Blache, Rosanne Morere