Ce matin les 3 composantes Inseme, u Partitu di a Nazione Corsa et a Chjama Naziunale se sont retrouvées à Ajaccio. Objectif annoncer la réunion constitutive qui doit unir leurs mouvements en un parti.
Ils ne sont pas toujours d'accord, mais aujourd'hui Gilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini, les deux figures du mouvement autonomiste apparaissent sereins, côte à côte.
Après plusieurs jours de débats, de courriers internes, de début de crise selon certains, un accord et une nouvelle date sont trouvés pour annoncer la création du parti Femu a Corsica : le samedi 29 juillet prochain à Corte.
En prévision des élections territoriales, Femu a Corsica se rapprochera du parti indépendantiste Corsica Libera. Reste à savoir s’ils proposeront une liste unique dès le premier tour.
« Femu a Corsica fait partie d’une majorité territoriale avec ses partenaires de Corsica Libera. Nous avons un contrat de mandature que nous appliquons ensemble avec un fort degré de relation de confiance entre les deux partenaires. Nous avons vocation à continuer ensemble après les élections territoriales. », affirme Gilles Simeoni.
Ensemble, mais sans le Rinnovu
Mais ce « ensemble » n’inclue pas toutes les composantes nationalistes : c’est ce que critique les membres du parti indépendantiste Rinnovu Naziunali. Pour Paul-Félix Benedetti, les discussions doivent avant tout se faire avec la famille nationaliste:
Il appartient à Gilles Simeoni d’incarner ce rôle de fédérateur. Aujourd’hui il choisit de rassembler les siens, de créer un parti de majorité très fort, d’essayer de faire la voiture balai et la machine à recycler les élus en déshérence de la Giaccoby et de la Rocasserry : nous le déplorons.
Après la création du parti Femu a Corsica samedi prochain, une nouvelle réunion aura lieu en septembre, avec la tenue d’un congrès constitutif.