Fédérés en réseaux venant des pays qui bordent la Méditerranée, du nom de MedPan, une soixantaine de gestionnaires d'aires marines protégées se sont réunis en Balagne pour partager leurs expérience et rechercher de nouveaux moyens de financement pour financer les aires marines protégées.
Comment mieux gérer et mieux faire financer les aires marines protégées de Méditerranée, qu'ils s'agissent de parcs nationaux ou régionaux ? Une soixantaine de gestionnaires d'aires marines protégées de Méditerranée, membres de cette coordination nommée MedPan, ont visité la réserve marine de Scandola, en Balagne, pour échanger sur cette question et trouver de nouveaux moyens de financement.
"Le but est de trouver des formules qui ne consistent pas seulement à faire des échanges économiques mais un échange gagnant-gagnant et trouver des secteurs qui puissent voir dans les aires marines protégées un élément de renforcement de leurs activités grâce à cette collaboration" explique Purificacio Canals, présidente de MedPan.
Avec ses 300 000 euros de budget, Scandola a depuis longtemps cherché à diversifier ses ressources financières avec des fondations, des agences de lots et des taxes sur les passages de bateaux de promenade. Mais, face à la pression touristique, une idée nouvelle émerge.
"Il faut que chaque visiteur qui émet une incidence sur les sites sensibles comme la réserve de Scandola ou les aires marines protégées de toute la Méditerranée donne 2 à 5 euros pour participer à la gestion du site et compenser les incidents provoqués par ses visites" propose Jean-Marie Dominici, le responsable réserve de Scandola.
Une idée qui se développe aussi ailleurs en Méditerranée. Surtout dans les pays qui ont encore moins d'argent public à consacrer à la protection de l'environnement.
Mais trouver un financement durable pour une gestion à long terme des différents parcs n'est pas chose facile.