Jeudi soir s'est tenue à Ajaccio la réunion publique de la liste "La Garantie Républicaine" menée par Jean Zuccarelli. Les adversaires désignés du candidat aux élections territoriales sont avant tout les Nationalistes.
Plus d'une centaine de personnes étaient présentes jeudi soir à Ajaccio pour la réunion publique de la Garantie Républicaine menée par Zuccarelli. Une minute de silence a été respectée en hommage aux victimes des attentats de Paris du 13 novembre. Une initiative qui montre l'opposition entre le mouvement de la Garantie Républicaine et les Nationalistes, désignés comme les premiers adversaires.
"Beaucoup dans notre île cherchent à creuser un fossé entre la Corse et le reste du pays, qu'ils sachent qu'ils nous trouveront toujours sur leur chemin. Est-il normal qu'il y ait eut une polémique sur la Marseillaise alors qu'il va fallait rendre hommage aux victimes dans des temps aussi graves ? C'est scandaleux" déclare Jean Zuccarelli, candidat aux élections territoriales.
L'axe principal de la campagne de "La Garantie Républicaine" est l'opposition aux délibérations phares de la majorité régionale, à savoir la co-officialité et le statut de résident. Le développement économique fait également partie des thèmes forts de la liste.
"Dans les zones rurales si le Padduc ne donne pas les moyens aux gens de construire des résidences pour les touristes. Je donne l'exemple du grand ouest corse. Les gens s'en vont en Balagne, ils ne restent pas chez nous" explique Aline Castellani, la présidente du groupe de la Gauche Républicaine à l'Assemblée et maire de Piana.
L'objectif affiché de la Garantie Républicaine est d'atteindre les 7% au premier tour, avant d'envisager toute alliance. "Le mode de scrutin fait qu'il y a une logique. Au premier tour, on porte un message. Puis on essaie au second tour de construire des coalitions pour gouverner et mettre en marche ses valeurs" indique François Casasoprana, numéro 3 sur la liste de "La Garantie Républicaine".
Jean Zuccarelli et ses colistiers ont souhaité rappeler que ces deux années de mandature allaient être décisives pour poser les fondements de la Collectivité unique.