La tête de liste de la "Corse qui ose", Emmanuelle de Gentili, a tenu vendredi soir son premier meeting à Bastia. La candidate socialiste veut se démarquer des autres tendances de gauche et souhaite convaincre les Corses d'oser une démarche différente pour les élections territoriales.
Emmanuelle de Gentili, première adjointe à la mairie de Bastia et candidate aux élections territoirales, a fait salle comble vendredi soir pour son premier meeting dans son fief. Les figures du parti socialiste qui lui ont donné l'investiture étaient présents tout comme Vincent Carlotti, de la gauche autonomiste, pour une ouverture affichée.
La liste de la seule femme tête de liste aux territoriales, intitulée "la Corse qui ose", veut se démarquer des autres tendances de gauche et surtout celle de Paul Giacobbi "qui dit n'avoir aucune conviction particulière si ce n'est la rassemblement autour de son propre nom et qui a regroupé des élus de droite ainsi que des professionnels de la politique. Nous avons des convictions, nous sommes ouverts, nous n'irons pas sur ce chemin" explique Emmanuelle de Gentili.
L'objectif de la candidate PS, créditée de 4% des intentions de votes dans les sondages, est "de franchir la barre des 5 et 7% pour nous installer durablement sur l'échiquier politique en tant que force à part entière. Je crois que c'est vraiment ce qui compte pour nous, de convaincre pour faire en sorte que les Corses osent une démarche différente".
Une redistribution des subventions et un service public tourné vers le social font partie des principaux axes de campagne de la Corse qui ose.
Pour le second tour, la liste prêche une démarche progressiste et régionaliste, mais il lui faudra d'abord atteindre la barre des 5%.