Les 43 supporteurs russes contrôlés mardi dans le sud-est de la France ont été placés en garde à vue et seront tous entendus à Marseille.
Ils ont été escortés individuellement vers des voitures de gendarmerie ou des fourgonnettes de police avant de quitter la caserne de gendarmerie de Mandelieu-la-Napoule. Leur car est garé à Marseille.Ces contrôles d'identité, effectués par la gendarmerie en coordination avec la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH) concernaient au total 43 Russes, trois jours après les violences en marge d'Angleterre-Russie samedi à Marseille.
Ces contrôles étaient notamment destinés à vérifier si ces Russes font partie d'une liste de hooligans "dits à risque".
"Nous avons des indices suffisamment précis sur la participation d'au moins un certain nombre d'entre eux aux aux violences inacceptables" survenues à Marseille, a commenté à la mi-journée le préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat, n'excluant pas que certains puissent être placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête judiciaire sur ces violences.
Six supporters russes contrôlés ont été placés dans des centres de rétention à Nice et à Marseille, car ils sont soupçonnés de présenter une menace à l'ordre public.
Le consul de Russie basé à Marseille s'était déplacé à Mandelieu-la-Napoule pour s'entretenir avec les 35 autres Russes, dont trois chauffeurs, refusant de quitter leur car.
Deux collaboratrices du ministère russe de la Jeunesse et des Sports se trouvaient pour leur part dans les locaux de la gendarmerie à ce moment-là.
Le dossier est désormais entre les mains du procureur de la République de Marseille Brice Robin. Ce dernier n'a pas souhaité à ce stade faire de commentaires.
- avec AFP -