Besançon : Des interpellations après une série de violences et d'incendies

Quatre hommes ont été interpellés mercredi après-midi dans le quartier des 408 à Besançon. Ces interpellations qui interviennent après des agressions contre des policiers et plusieurs incendies volontaires. 

Des incidents qualifiés de "très graves" par la procureure Edwige Roux-Morizot.  Depuis plusieurs jours, la ville de Besançon doit faire à une multiplications des actes de violences. 

Une nuit agitée
Mardi soir, dans le quartier de Saint-Ferjeux, cinq voitures ont été incendiées à proximité d'un immeuble. L'espace Jean Jaurès auquel l'incendie s'est propagé abritait les locaux de HDL (Habitat développement local) et du centre médico-social de Saint-Ferjeux.
Moins d'une heure plus tard, dans le quartier des Tilleroyes, 9 véhicules utilitaires d'une agence de location de voitures ont pris feu . Et dans le quartier Saint-Claude, une benne à poubelle adossée à une école maternelle est parti en flammes.

Toujours dans la même soirée, à Planoise, des individus ont incendiés une haie de thuyas. Des pierres ont aussi été jetées sur un bus de transports public et de puissants pétards ont été lancés en direction de CRS patrouillant dans le quartier sensible des 408. C'est dans cette cité que 4 hommes ont été interpellés mercredi après-midi.

Un acte de vengeance? 
"On peut légitimement s'interroger sur le lien de causalité entre la multiplicité de ces très graves incidents et le placement en détention mardi d'un jeune de 17 ans à la suite déjà d'agressions contre des policiers", a déclaré la procureure. 

Dimanche soir, des CRS déployés dans le quartier des 408 ont été la cible de jets de projectiles. Un mineur de 17 ans qui avait donné un coup de tête à l'un des policiers avait été interpellé et des poubelles incendiées quelques minutes après cette interpellation. Le suspect a été placé en détention mardi pour "outrage, rébellion et violences sur un dépositaire de l'autorité publique".

Hier soir, la nuit a été plutôt calme. Aucun incidents grave n'a été signalé. La police poursuit ses investigations. 

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