TV Asahi, Nippon News Network, Fuji Tv, NHK News Web.. Les télévisions japonaises se mobilisent pour informer leurs téléspectateurs des conséquences de la disparition et du probable meutre de la jeune étudiante Narumi. Des correspondants se sont déplacés à Besançon
Au japon, la disparition de la jeune étudiante prénommée Narumi fait la une des chaînes de télévision. Les responsables de l'université de Tsukuba ont donné une conférence de presse au Japon. Pour eux, l'étudiante est toujours présumée vivante tant que le corps n'a pas été retrouvé. Un point de vue relayé par les médias nippons.
Le reportage de TV Asahi : http://news.tv-asahi.co.jp/news_international/articles/000090900.html
Le reportage de Nippon News Network : http://www.news24.jp/articles/2016/12/26/10350037.html
Besançon et son Centre de Linguistique Appliquée sont assez connus au Japon. Vue de l'archipel, la capitale de la Franche-Comté a la réputation, jusqu'à maintenant, d'être une ville calme où l'on peut vivre en sécurité. Ces derniers mois, le critère de la sécurité est devenu crucial aussi bien pour les touristes que pour les étudiants. Les attentats de Paris donnent une image d'insécurité auprés d'une partie des asiatiques. Ce fait-divers fait malheureusement connaître Besançon sous un jour différent et même si cela ne reflète pas la réalité du quotidien bisontin, ce drame pourrait, peut-être, influencer à terme le choix des étudiants japonais qui désirent venir étudier en France.
L' homme soupçonné d'avoir tué Narumi est toujours activement recherché, mais le corps de la jeune fille, portée disparue depuis début décembre, reste toujours introuvable. Un mandat d'arrêt international devait être émis à l'encontre d'un homme de nationalité étrangère - la police ne souhaite pas pour l'heure donner plus de précision sur son origine - qui évoluait "dans la mouvance étudiante", selon le commandant Régis Millet, de la police judiciaire de Besançon. Aujourd'hui, l'université de Bourgogne Franche-Comté, a tenu à préciser qu'il ne s'agissait pas d'un étudiant de son établissement.
L'étudiante, âgée de 21 ans, a disparu depuis le 4 décembre. En France depuis fin août 2016 pour étudier le français, elle logeait dans une résidence universitaire sur le campus de l'université de Besançon.
Bien que la police n'ait pas retrouvé son corps, les enquêteurs disposent d'éléments permettant de dire qu'elle a été tuée. "Des éléments nous permettent de dire que le suspect a tué cette jeune femme", a expliqué le commandant Millet, évoquant la vidéosurveillance, des données téléphoniques et des témoignages.