Cimetière juif de Sarre-Union : l'affaire de la profanation devant la justice le 14 septembre

Les auteurs présumés de la profanation du cimétière juif de Sarre-Union en février 2015, seront jugés les 14 et 15 septembre prochain. Cinq jeunes, mineurs à l'époque des faits, avaient été interpellés. Ils comparaîtront devant le tribunal de Saverne et risquent sept ans de prison.




L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le 12 février 2015, plus de 250 tombes du cimétière israélite de Sarre-union étaient profanées. Quelques jours plus tard, le 16 février, cinq jeunes, originaires de la région étaient interpellés et placés en garde à vue. Le procureur de la république de Saverne, Philippe Vannier, avait déclaré que le caractère antisémite de cet acte était bel et bien avéré. Selon Philippe Vannier, les jeunes avaient fait des "saluts nazis", craché sur des symboles juifs et prononcé des "Heil Hitler" ou "Sieg Heil". Les suspects avaient également reconnu qu'ils savaient qu'ils vandalisaient un cimetière juif.

En France, cette profanation avait fait coulé beaucoup d'encre au début de l'année 2015. François Hollande s'était rendu sur place et avait promis que "tout serait mis en œuvre" pour que les auteurs de "cet acte odieux et barbare" soient "identifiés et punis". D'autant que ce n'était pas la première fois que le cimetière juif de Sarre-Union faisait l'objet de profanations. En 1988, une soixantaine de stèles juives y avaient déjà été renversées. Et en 2001, 54 tombes y avaient aussi été saccagées. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information