A Nancy, le laboratoire de haute sécurité (LHS) du Loria est la première plateforme de recherche française dédiée à la sécurité informatique. Elle a pu enregistrer l’attaque massive sur internet qui a fait plus de 200.000 victimes dans au moins 150 pays.
Au Laboratoire lorraine de recherche en informatique et ses applications (Le Loria) à Nancy (Meurthe-et-Moselle) existe une cellule spécifique dédiée à la haute sécurité internet. Elle a pu et enregistrer l'attaque massive qui a touché près de 150 pays et a réussi notamment à pointer son démarrage le jeudi 11 mai 2017.
Le LHS, le Laboratoire Haute Sécurité du Loria est un poste d'observation privilégié grâce à des sondes qui scannent la toile en temps réel.
Un lieu confiné et ultrasécurisé où tous les virus et autres malwares sont les bienvenus. D'ailleurs tout est fait pour les inciter à entrer.
Ce laboratoire nancéien a développé un outil d'analyse morphologique qui permet de visualiser de façon graphique les virus presque comme en biologie.
A ce jour, ils ont en stock plus de 8 millions de codes malveillants qu’ils ont capturé.
Les conséquences de la cyberattaque sans précédent qui a fait plus de 200.000 victimes dans au moins 150 pays se faisaient toujours sentir ce lundi 15 mai 2017, mais les mises à jour opérées au cours du week-end semblaient contenir la menace d'un "cyberchaos".
Cette attaque informatique, non revendiquée, de portée mondiale été lancée via un logiciel malveillant surnommé «WannaCry», qui exploite une faille dans les systèmes d'exploitation Windows du géant américain Microsoft, touchant aussi bien des entreprises que des administrations.
Pour contrer l'attaque, Microsoft a réactivé une mise à jour de certaines versions de ses logiciels.
Le virus s'attaque notamment à la version Windows XP, dont Microsoft n'assure plus en principe le suivi technique.