Une odeur de gaz dans l’usine de lubrifiants située sur la rive gauche de Rouen a inquiété la population.
Fuite de gaz ?
Une odeur de gaz en provenance de l’usine chimique située sur la rive gauche de Rouen a été ressentie par de nombreux habitants de l’agglomération : au Trait, à Saint Martin de Boscherville ou bien encore à Heurteauville où une internaute faisait part d’un mal de tête.Une autre témoigne : "cela prend à la gorge".A Petit-Quevilly Magaly écrit : "l’odeur est insoutenable, même dans les maisons". Nathalie ajoute qu’elle aussi a un gros mal de tête. Sévérine précise: "ça sent comme le fioul, c’est atroce".
Ce dégagement n’est pas toxique. Il provient d’un produit qui sert à "parfumer" le gaz (qui au départ est inodore) afin de pouvoir le détecter lors de fuites.
Voir le reportage ci-dessous de Virginie Ducroquet et Jean-Luc Drouin
Des odeurs jusque dans le Nord du département du fait du vent
La préfecture de Seine-Maritime a republié en début de soirée un nouveau communiqué appelant les habitants à limiter leurs appels au centre de secours aux seules urgences.
Ce matin, l'entreprise Lubrizol, située à Rouen, a détecté une instabilité sur une de ses spécialités chimiques. Cette instabilité est à l’origine de dégagements d’odeurs de gaz (type gaz de ville) perceptibles dans l'agglomération et jusqu'en campagne du fait du vent. Le gaz, bien qu'ayant une odeur incommodante, n’a pas de caractère toxique.
Les manoeuvres pour neutraliser le produit instable se poursuivent, ce qui explique que les odeurs de gaz soient persistantes. Ces odeurs se diffusent dans le nord du département, notamment vers Le Havre et Fécamp, en raison du vent. Les mesures réalisées ont révélé un seuil de concentration du gaz très faible. Cependant le seuil
olfactif est très bas, ce qui explique la gêne ressentie par un grand nombre de personnes.
Le standard du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS) est saturé à cause des appels concernant ces odeurs. Les usagers sont appelés à ne pas joindre les secours. Il est demandé aux usagers d'éviter d'encombrer les lignes des secours en limitant leurs appels aux seules urgences.