Coup de projecteur sur une initiative originale, aux Angles, dans le Gard. Une dizaine de dames, âgées de 60 à 86 ans, tricotent des bonnets et des noeuds papillons pour la marque "Gang de Grand-Mères". Le jeune créateur de cette petite entreprise mise sur le 100% made in France.
Des grand-mères et leur passion pour le tricot sont devenues depuis deux ans le moteur d'une petite entreprise gardoise. A la maison, leur savoir faire est souvent dédaigné par leurs enfants et petits enfants qui ne veulent plus porter les pulls ou autres écharpes, mais grâce à la marque Gang de Grand mères, ces femmes ont retrouvé le plaisir du tricot et surtout celui de le voir porté.
Au total, elles sont une dizaine, âgées de 60 à 86 ans. Regroupées dans l'association "les mamies du Gang", créée pour l'occasion, elles tricotent les bonnets dessinés et créés par Hugo Camusso.
Le jeune homme auto-entrepreneur, âgé de 27 ans, se charge de les vendre ensuite via son site internet ou en boutique, à Marseille, Avignon, Paris et bientôt Montpellier. Pour autant, il n'est pas leur patron, on est pas à l'usine !
Pour le moment 600 bonnets et 300 noeuds papillon ont été vendus : tous tricotés main avec de la laine française. Ces produits haut-de-gamme sont vendus entre 70 et 180 euros pièce.
Hugo Camusso reverse 10% de son chiffre d'affaire à l'association des mamies, et avec l'argent, elles s'offrent des sorties sportives ou culturelles.
Pour la nouvelle collection, nommée "le bonnet français", le Gang des grands-mères a monté une opération de financement participatif sur Ulule.
Mais ces bonnets là, plus abordables financièrement, seront tricotés par des machines, en France.