"C’est une grande déception doublée d’une forte incompréhension". Ce sont les mots de Philippe Augé, le président de l’université de Montpellier. Candidate au label IDEX, synonyme de financements supplémentaires elle a été recalée une nouvelle fois.Mais tout n'est pas perdu.
Les robots du futur sont conçus au laboratoire d'informatique, de robotique et de micro-électronique. Un des fleurons de la recherche universitaire à Montpellier. Le labo d'excellence touche à ce titre 8 millions d'euros par an pour acquérir des équipements et lancer de nouveaux projets . Un financement qui s'arrêtera dans 4 ans, sauf s'il obtient le label IDEX.
Déjà deux échecs
Montpellier reste sur 2 échecs. Recalée en 2011 parce que ses 3 universités n'avaient pas réussi à s'unir sous la même bannière. Depuis, deux d'entre elles ont fusionné et représenté leur candidature, en excluant certains partenaires du premier dossier. Le jury avait aussi recommandé à Montpellier de prétendre à un autre label, moins important. Un conseil que l'université n'a pas suivi, confiante en la qualité de ses différents secteurs scientifiques, et notamment son pôle chimie.
"Alors que le site montpelliérain se place au même niveau que certains sites déjà labélisés IDEX dans les classements internationaux, le projet porté par l’Université de Montpellier et ses 19 partenaires n’a pas été retenu ce vendredi, mais est présélectionné pour la prochaine audition, déclare l'UM dans un communiqué.
L'Université de Montpellier et les acteurs du projet restent mobilisés, plus que jamais, pour profiter du dynamisme et de la cohésion impulsés par ce consortium", déclare le président Philippe Augé.
Dernière chance en 2016
Il est vrai que l'IDEX représente un énorme enjeu financier, une reconnaissance internationale également. Face à Toulouse qui l'a déjà obtenu, un nouvel echec représenterait un véritable frein au rayonnement montpelliérain. L'IDEX permettrait de doter l'université de 25 millions d'euros par an. En cas d'élimination, Montpellier aurait un ultime examen de rattrapage d'ici la fin de l'année.
Voir le reportage de France 3 LR