Les premiers barrages ont été installé ce lundi 20 juin. Annoncé lors d'une conférence de presse, les opposants au site de stockage des déchets nucléaires à Bure en Meuse sont donc passés à l'action. Ils entendent désormais occuper les lieux de façon illimitée et créer une zone de protection.
Ils étaient 200 ce dimanche 19 juin à se retrouver à nouveau pour un picnic contestataire en forêt près de Bure, le site prévu pour accueillir le stockage des déchets nucléaires annonçant qu'ils entendaient créer une zone à défendre (ZAD) durant l'été. Dès ce lundi 20 juin, ces mêmes opposants du collectif Bure-Stop ont mis leur projet à exécution suite à une conférence de presse donnée vers 11h ce matin.
Un nouvelle ZAD en Meuse.
Ils espérent ainsi créer "une zone de protection". Va-t-on vers la création d'une ZAD, une zone à défendre sur le modèle du barrage de Sivens, où de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? C'est en tout cas le souhait des opposants. Le lieu choisi est la forêt de Mandres-en-Barrois, une forêt interdite, située en bordure du site de Cigéo, l'exploitant de l'actuel laboratoire sur le stockage des déchets nucléaires.
Dans un communiqué de presse adressé aux rédactions en début d'après-midi, les opposants indique que :
L’Andra a commencé les travaux préparatoires à Cigéo et est en train de détruire la forêt de Mandres-en-Barrois, dénommée le bois Lejuc.
Ce lieu est stratégique pour la construction du projet de poubelle nucléaire Cigéo (pour lequel aucune demande d’autorisation de création n’a pour le moment été déposée) car c’est à cet endroit que les puits de ventilation devraient évacuer l’hydrogène (pour éviter les explosions) et la radioactivité (pendant plus de 130 ans…).
C'est donc la forêt que les opposants veulent aujourd'hui occuper et défendre alors que les travaux démarrent. Pour médiatiser leur action, ils ont créé 2 sites internet : http://vmc.camp/ et http://vmc.camp/fil-info/