Une enquête a été ouverte à Toulouse, selon RTL, après la publication des données personnelles de plus de 110 000 personnes, des policiers et des membres de leur famille. Il pourrait s'agir d'une vengeance d'un employé d'une mutuelle de la police, qui dément toute malveillance.
Une enquête a été ouverte à Toulouse, révèlent nos confrères de RTL ce lundi, après la publication sur internet de données personnelles de 112 000 personnes, des policiers français et leur famille.
Le 2 juin dernier, un employé d'une mutuelle des policiers, basé à Limoges, aurait copié les données et les aurait libérées sur un cloud, avec un simple mot de passe comme protection, ce qui n'es pas autorisé. Il a été mis à pied mais sa hiérarchie ne s'est aperçu de cet acte de malveillance, selon RTL, qu'au bout de 3 semaines. Mais d'après nos informations, le salarié dément tout acte malveillant et aurait procédé ainsi parce "c'était pratique", vu la taille des fichiers.
On ignorait en revanche à la mi-journée, pour quelle raison la plainte a été déposée à Toulouse.
Après le meurtre de deux policiers à leur domicile en région parisienne, le fait que les données personnelles de plus de 100 000 policiers se soient "promenées" sur le net inquiète au plus haut lieu les pouvoirs publics.