En 10 ans, le CHU Purpan a vécu une réorganisation profonde, souvent mal vécue par les personnels. Sous-effectifs, suractivité, entraînant des burn-out et même des tentatives de suicide : le mal-être des personnels hospitaliers est une réalité.
A l'hôpital de Toulouse, cela fait plusieurs années maintenant que le personnel tire la sonnette d'alarme.
En dix ans, le CHU de Purpan a subi une mutation profonde : de nouveaux bâtiments, plus modernes, ont progressivement accueilli des services hospitaliers souvent regroupés différemment - le tout impliquant une réorganisation profonde - mais souvent mal vécue par les personnels.
A cela s'ajoutent des difficultés bien concrètes et quotidiennes. Le non-remplacement des personnels absents (pour congés ou maladie) pèse lourdement sur les salariés qui se voient contraints de pallier ces absences et donc de devoir faire preuve de davantage de polyvalence. Au détriment des malades, estiment-ils.
Cette surcharge de travail a des conséquences à première vue insoupçonnées : burn-out, dépressions, tentatives de suicide.
Pour les personnels et les syndicats, la cote d'alerte est largement atteinte.
Yann-Olivier d'Amontloir et Virginie Beaulieu, de France 3 Midi-Pyrénées, les ont rencontrés :